Sueurs torrides - Histoires de Sexe

Sueurs torrides

... dis-je, en voyant que la seule place disponible dans les divans était celle à mon côté. Il ressortit presque tout de suite et vint vers le divan que j’occupais. Il s’assit sans un mot. J’espérais qu’il ne m’avait pas reconnu. Mais après quelques minutes, il se pencha vers moi et me dit : — Je ne vous avais jamais vu ici avant. Vous étiez déjà venu ?— Non, jamais. Et pour tout dire, je suis entré ici tout à fait par hasard.— Ah bon ? Vous ne saviez pas quel genre d’endroit c’était et ce que vous alliez y voir alors ?— Pas du tout. J’en ai été fort surpris.— Vous êtes homo ?— Non, pas du tout. Je suis d’ailleurs marié et content de l’être. Et vous, vous êtes homo ?— Non plus. Mais pour une raison qui m’est personnelle, j’aime de temps en temps avoir un contact physique avec un homme. Vous avez déjà essayé ?— Non, je n’ai jamais pu m’y résoudre, bien que j’en aie eu l’occasion.— Comment cela ? Je ne sais ce qui m’a pris, mais je lui racontai brièvement la relation que Claire et moi avions avec nos voisins et ma réticence à accepter le contact physique de Gérard et j’ajoutai : — Vous êtes d’ailleurs le premier qui m’ait jamais touché aussi intimement.— Ah bon ? Et qu’est-ce que cela vous a fait ? dit-il en posant sa main sur mon genou.— J’ai été fort troublé, mais cela m’a fait quelque chose, vous avez dû vous en apercevoir.— En effet, dit-il en riant. Au fait, je m’appelle Georges.— Moi, c’est Alain. Sa main, posée sur mon genou, commença doucement à bouger sur le tissu du ...

... peignoir, dénudant petit à petit le haut de ma jambe. Je ne savais pas quoi faire. Je restais silencieux, regardant fasciné cette main aller et venir, la paume toujours sur le tissu, les doigts tendus touchant par instant ma peau. — Mais dites-moi, comment quelqu’un d’aussi libéré, pour ne pas dire libertin, que vous n’a jamais cherché à connaître cet aspect de la sexualité ? me demanda-t-il.— Je vous l’ai dit : je n’en ai jamais eu l’occasion, jusqu’à ce que je fasse la connaissance de nos amis. Avant cela, mes relations ont toujours été exclusivement hétéro.— Et votre femme, cela la choquerait-elle de vous voir avec votre ami ?— Non, je ne crois pas. Je pense même que cela lui donnerait un surcroît d’excitation. À elle et à la femme de Gérard aussi, d’ailleurs. C’est moi qui ne parviens pas à oublier mes principes et à passer outre mes inhibitions.— Sauf maintenant, me dit-il.— Pardon ?— Oui, depuis cinq minutes, je vous caresse la jambe. Je suis presque arrivé là où, en tendant les doigts, je pourrais toucher votre sexe. Et cela sans que vous m’arrêtiez.— C’est vrai, mais j’étais pris par notre conversation. N’empêche, vous avez raison.— Donc vous n’êtes pas si inhibé que cela.— Je ne sais pas. Je ne sais plus que penser, dis-je un peu sèchement.— Voulez-vous que j’arrête ?— Excusez-moi, lui dis-je plus doucement. Je me tournai légèrement vers lui, le regardai en face. Puis respirai un grand coup. Prenant la main qui me caressait, je la fis passer sous le tissu du peignoir et ...