1. Les moches sont les pires des salopes


    Datte: 21/08/2019, Catégories: fh, gros(ses), complexe, laid(e)s, sauna, forêt, hotel, amour, ffontaine, entreseins, Oral fsodo, coprolalie, fouetfesse,

    ... La mise en scène était parfaite pour simuler le retour à une antériorité que j’avais déjà enterrée et qui laissait augurer une conclusion détestable. Elle planta un regard acéré dans le mien comme elle savait incomparablement le faire lors de déclarations décisives, puis entama : — Mon cher et unique amour, je t’avais avoué dissimuler un ultime secret. Le moment de t’en informer est arrivé. Avant, je souhaite néanmoins te poser une question dont l’importance et les implications sont telles que je t’interdis absolument de m’y répondre immédiatement. Il est (elle consulta sa montre) vingt heures quarante-sept. Dans vingt-quatre heures, à cette table, tu m’informeras de ta décision franche, nette et définitive qui ne souffrira pas le moindre compromis et ne saura être que oui ou non. Elle était d’une gravité extrême, et sa lèvre inférieure tremblait légèrement. Je m’attendais à tout, et au pire surtout, quand les tripes nouées par l’angoisse je répliquai en balbutiant : — Pose ta question.— Acceptes-tu, oui ou non, de me prendre pour épouse ? Tu disposes de vingt-quatre heures pleines et entières pour méditer et consolider ton choix. Devais-je lui avouer que cette interrogation m’avait déjà effleuré, et qu’un peu de réflexion m’était nécessaire pour conforter une réponse qui me semblait pourtant aller de soi ? Loin de m’effrayer, sa requête me soulagea : il ne s’agissait donc que de cela ? Ce fut d’un cœur allégé et pour la taquiner que je rétorquai : — Il y a dans ce délai ou ...
    ... trop de hâte, ou trop d’atermoiement. Laisse-moi trente secondes ou deux ans, mais pas vingt-quatre heures ; et souviens-toi que demain dès neuf heures d’autres dossiers occuperont mon bureau et mes pensées.— Non : demain, je t’ai octroyé une journée spéciale de congé que tu passeras ici.— Tu plaisantes ? Nous avons une réunion des plus importantes.— J’ai fait déplacer la réunion à mercredi.— Et comment, en vertu de quoi ?— En vertu du fait que je suis ta patronne. Un vertige m’emporta. — Attends, là je ne comprends pas très bien ce que tu me contes !— Bien. Réexaminons les choses calmement. Pour quel groupe travailles-tu ?— Le groupe Dumouriez.— C’est inexact : ce n’est là le nom que de l’une de ses composantes. Quel est son nom complet ?— C’est Dumouriez-Dufort, je crois. Et alors ?— Quel est mon nom ?— Amalia Dufort, répondis-je stupéfiait, commençant à comprendre la situation.— Encore partiellement inexact : je m’appelle en réalité Dufort de par ma mère, décédée depuis six ans, et Dumouriez de par mon père. Mon nom complet est donc Amalia Dufort-Dumouriez car, quand on dépasse assez largement le milliard en bourse, l’état civil n’est pas très regardant sur ces détails et s’abstient de vous chercher des poux dans la composition de votre nom. En outre, j’ai hérité de la totalité des parts de ma mère qui compte presque soixante-dix pour cent des actifs de l’entreprise, celles de mon père représentant le reste. Cette émeraude qui te révulse et dont la prétention m’horripile ...
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