Les moches sont les pires des salopes
Datte: 21/08/2019,
Catégories:
fh,
gros(ses),
complexe,
laid(e)s,
sauna,
forêt,
hotel,
amour,
ffontaine,
entreseins,
Oral
fsodo,
coprolalie,
fouetfesse,
... mon rôle, je ne m’accorde qu’une quinzaine de jours de détente par an, en Éthiopie, où j’essaie de vivre selon le mode de vie du pays et de tout oublier du mien. Eh bien, souvent, ces congés, nous ne parviendrons pas à les prendre simultanément. Mais le pire n’est point-là. Le pire viendra de ces humiliations auxquelles on te soumettra, on nous soumettra quotidiennement sans cesser d’essayer de nous atteindre, chacun à travers l’autre, car n’ayant plus rien à espérer, on n’aura aucune raison de m’épargner. Je ne vois dans la situation actuelle que mon père seul capable de comprendre et de nous soutenir, mais tout à fait impuissant à endiguer la calomnie et la vindicte qui surgiront de partout. Même si je confessais sur la place publique l’histoire vraie de notre liaison, on me tiendrait, moi pour naïve, toi pour un comploteur adroit et filou. Imagine une seconde la façon dont évolueront tes relations de travail quand tes chefs et tes subordonnés apprendront que tu baises la grosse moche engraissée de millions. Bien sûr, on te félicitera ; et quand bien même il n’en serait rien, tu verras au coin de lèvres présumées hypocrites un rictus d’envie, de dégoût ou d’apitoiement. Dans les moments les plus imprévus on viendra s’informer de ma santé, non sans sous-entendre que bientôt tu seras débarrassé de l’infirme et qu’alors la belle vie s’ouvrira. Tu n’es pas du sérail et ne peux imaginer toutes les vexations que sauront t’infliger ceux qui en sont, les petits Arnaud ...
... Combfort qui prétendront, pleins de sollicitude, t’apprendre le golf ou le polo pour s’étonner que tu ne les pratiques pas. Si tu t’occupes de moi et te montres attaché on ricanera, estimant qu’il est bien normal de payer sa dette, surtout de si peu d’efforts. Si tu me délaisses, c’est moi qu’on viendra plaindre de ta félonie. Pour l’instant, tu te moques des sourires entendus au sujet de la boiteuse ventrue, pauvre épave accrochée à ton bras ; mais comment le vivras-tu à la longue ? Aucune auréole ne me décore du titre de milliardaire pour compenser les tares que j’affiche ostensiblement. Le moindre de tes faux-pas me sera rapporté et développé avec une complaisante sollicitude masquant une réelle férocité. Le moindre des miens sera abominablement commenté et attribué soit à mon aveuglement, soit porté au compte d’une faiblesse d’entendement. Des complots savamment ourdis, dont nous ne démêlerons pas toujours la rouerie, viseront à nous dresser l’un contre l’autre, et rien ne garantit qu’ils n’atteindront jamais leurs fins. Au début, tu penseras que ces vilenies ne s’étendront pas au-delà ta période d’intronisation, avant de constater leur vigueur sans cesse renouvelée. De quelle manière survivrons-nous à toutes ces humiliations ? Ne finirons-nous pas infailliblement par nous lasser et succomber, nous en vouloir et nous entre-déchirer ? La charge, qui se prolongea, fut si impitoyable, si accomplie, si structurée et cohérente que je ne parvins à trouver les raisonnements pour ...