Une lettre enflammée
Datte: 23/08/2019,
Catégories:
Anal
Célébrité,
Masturbation
Apollinaire ( 26 août 1880 – 9 novembre 1918), séducteur et beau parleur, a renouvelé l’art épistolaire par ses poèmes amoureux sur le front mais aussi par ses furieuses lettres érotiques, à ne pas mettre dans toutes les mains, rappelant qu’il fut, avant sa consécration poétique, un auteur anonyme de textes pornographiques. Enfin, pornographiques, le terme est gentillet. On se ****llera quand même que les Onze mille verges font passer Sade pour un enfant de chœur. Ce texte est issu des Lettres à Lou, et ça vaut son pesant de cacahuètes.[Nîmes, le] 13 janvier 1915[…] Lou, encore une fois je veux que tu ne te fasses pas menotte trop souvent. Je vais être jaloux de ton doigt. Je veux que tu me dises quand tu t’ais (sic) fait menotte et que tu résistes un peu. Je serai obligé de te corriger. Tu ne fais aucun effort de ce côté. Tu es merveilleusement jolie ; je ne veux pas que tu te fanes en t’épuisant par les plaisirs solitaires. Je veux te revoir épatamment fraîche, sans quoi tu recevras des claques comme un écolier qui s’est branlé au lieu d’apprendre ses leçons. Quand on était au collège on faisait un trou à sa poche droite, on passait la main et on faisait ça pendant toute l’étude. Yeux cernés. Mais je ne veux pas qu’une grande fille comme toi qui a un cul superbe et a déjà fait cornard son mari, se branle comme un petit garçon pas sage. Si tu fais ainsi, c’est le fouet que tu auras, ma gosse, le fouet pour te mater. Tu auras beau faire métalliser ton derrière, je te ...
... fesserai jusqu’au sang, de manière que tu ne puisses plus t’asseoir. Ton cul payera pour ton petit con, ma chérie. Je te désire éperdument. Je n’en puis plus. Je ne sais si on me donnera une permission pour Nice avant longtemps. Il me tarde que tu sois là. Si tu savais comme j’ai envie de faire l’amour, c’est inimaginable. C’est à chaque instant la tentation de saint Antoine, tes totos chéris, ton cul splendide, tes poils, ton trou de balle, l’intérieur si animé, si doux et si serré de ta petite sœur, je passe mon temps à penser à ça, à ta bouche, à tes narines. C’est un véritable supplice. C’est extraordinaire, ce que je peux te désirer. Tu m’as fait oublier mes anciennes maîtresses à un point inimaginable. Pourtant elles étaient jolies. Je ne les vois plus que comme de la m..de. L’Anglaise qui était épatante, blonde comme la lune, des tétons épatants, gros et fermes et droits, qui bandaient dès qu’on les touchait et la mettaient de suite en chaleur, un cul mirobolant énorme et une taille mince à ravir. Elle n’est plus rien. Marie L. ravissamment faite, un des plus gros derrières du monde et que je transperçais avec un âcre plaisir. Elle n’est pas plus que du crottin. Toi seule, mon Lou adoré, ma chère captive, ma chère fouettée, toi seule existes. Mon Lou je me souviens de notre 69 épatant à Grasse.Quand on se reverra on recommencera. Si ça continue, je me demande si je ne serai pas obligé de me faire menotte moi aussi en ton honneur. C’est tout de même malheureux d’être privé de ...