M comme Multiple - Histoires de Sexe

M comme Multiple

... limites à ce qui peut être fait à l’extérieur, mais c’est aussi ça qui est intéressant.— Décidément, vous êtes pervers ! rétorque Olivier. À nouveau, Bruno intervient, lui tapant sur l’épaule : — Et tu te plains ? Puis, sa main toujours sur l’épaule de son comparse, il se tourne vers moi : — Au fait, Marc, un échange standard entre votre femme et la mienne, ça ne vous dit toujours rien ? Ou bien, je vous propose un deal…— Je vous écoute…— Je vous donne carte blanche pour transformer ma femme en une Mélanie comme la vôtre. Même au dixième, ça m’irait ! Je ris franchement : — Je vais y réfléchir !— Faites vite, parce que, maintenant que j’ai découvert votre petite chienne, comme vous dites, je souhaite rattraper plein de retard ! Je demande à ma soumise de revêtir une simple robe légère. Elle s’exécute tout en se remaquillant un peu. Et c’est à deux voitures que nous nous dirigeons vers le restaurant choisi par mes soins, ma petite chienne étant dans l’autre voiture, et je suppose qu’elle est en train de faire quelques privautés… J’en ai la confirmation quand nous arrivons. Olivier, qui était avec elle, me confie : — Elle est insatiable, votre femme !— Vous m’en voyez ravi !— Entre nous, je ne sais pas comment vous faites…— C’est-à-dire ? Derrière lui, Mélanie se fait à présent lutiner par Robert qui était monté avec moi ; il rattrape le temps perdu. Olivier se gratte la tête : — Ben… à la fois pour survivre à une femme qui a de tels besoins, et aussi pour l’offrir… parce ...

... que moi, je me vois mal partager… enfin, pour l’instant…— Il suffit d’avoir une bonne constitution, dans les deux sens du terme… Et puis, entre nous, quand j’offre ma femme à quelqu’un d’autre, c’est du repos pour moi…— Ah oui… je n’avais pas vu la chose sous cet angle-là… Peu après, nous sommes attablés dans un restau italien. Nous avons choisi une table un peu en retrait. Installée dans l’angle de la salle, Mélanie est encadrée par Olivier et Robert, le troisième larron, Bruno, lui faisant face. Je comprends très vite que ses deux voisins laissent leurs mains se balader impunément sur ma compagne. Quant à Bruno, il semble visiblement très content. Je ne tarde pas à savoir pourquoi ; c’est lui-même qui m’explique en catimini : — Votre femme est en train de me faire du pied… et pas sur mes chaussettes, mais nettement plus haut…— Très nettement plus haut ?— Ça oui ! J’ai même déballé mon service trois-pièces pour lui faciliter la tâche ! Je comprends mieux les frémissements de la nappe. Mélanie me regarde avec un large sourire et des yeux brillants. Son visage lumineux respire la lubricité ; c’est assez étonnant, mais compréhensible ! Le repas se passe très bien, même si parfois certains soupirs étranges se font discrètement entendre, aussi bien du côté masculin que du côté féminin. Et diverses fois je vois de larges sourires éclairer les visages. Bruno me confie : — Vous me croyez ou vous ne me croyez pas, mais je suis en train de passer la meilleure fin de journée de mon ...