Marie et le sculpteur aveugle (2)
Datte: 26/08/2019,
Catégories:
Erotique,
... découpe les légumes et me prépare une salade tout en dansant de bonheur tant je suis contente de me trouver ici et d’avoir fait cette incroyable rencontre qui m’excite comme une puce. De temps en temps, je passe devant une grande glace accrochée au fond du couloir dans laquelle je me vois danser avec pour seul vêtement, ce tablier tellement étroit que mes seins en sortent sur les côtés au gré de mes mouvements. Je me trouve trop sexy et ça me fait marrer. Le soir, comme je n’ai pas de pyjama et qu’il fait trop chaud, je m’allonge nue sur les draps. Je n’arrive pas à dormir tant je suis excitée à l’idée de poser nue pour lui ! Même s’il ne me voit pas, il va me toucher.... On ne m’a pratiquement jamais touchée avant.... Je me caresse à cette idée en m’endormant la main entre mes cuisses humides. LA PREMIÈRE SÉANCE Le lendemain, je passe la matinée à étudier les livres ramenés de la bibliothèque et abandonne la peinture flamande au XVI et XVII siècle sur lequel mon nez avait tendance à piquer, à celui traitant de l’histoire de la sculpture de l’Antiquité à nos jours avec de belles photos à l’appui. J’avoue être allé voir directement les pages de Rodin et Camille Claudel… Si les Grecs et les Romains avaient un talent vraiment remarquable pour sublimer les corps de leurs Dieux et de leurs athlètes, la sensualité et l’érotisme qui se dégageaient des œuvres de Robin me troublaient. Je me voyais déjà poser dans ces postures osées entre les mains du Prof aveugle. La matinée passe. ...
... Je suis fébrile. L’heure convenue arrive. Je passe la haie, le cœur battant. Non seulement il a préparé tout son équipement, mais il a commencé sans moi ! Je vois une grande statue de glaise informe mais dont le squelette ressemble à une personne debout, les bras en l’air. Je retire mes vêtements dans la pénombre de l’atelier aux volets fermés. Je me sens moins exposée mais j’ai le trac. Je prends la pose comme indiquée, à savoir, debout, les bras en l’air et les jambes serrées, un pied devant l’autre. Afin de faciliter cette pose fatigante à la longue, il a installé un trapèze au plafond que je tiens pour soulager mes bras. Puis il commence. Par les jambes d’abord et tout en me palpant, il m’explique la technique ; comment garder la terre glaise humide, comment évider les pièces, comment les stabiliser, les cuire au four, etc... Ses mains alternent entre mon corps et sa masse de glaise qu’il met en forme grossièrement. Il revient vers mes jambes qu’il palpe avec professionnalisme mais les sensations procurées me donnent des frémissements dans tout le corps. Ses mains couvertes de glaise humide glissent sur ma peau en la souillant. Je mouille comme une folle et gesticule un peu. « Qu’est-ce que tu as ? Tu dois garder la pose sans bouger » Je ne sais pas quoi inventer comme prétexte, alors je lui sors une excuse vaseuse... « J’ai du mal à tenir le trapèze, je transpire. Alors mes doigts glissent et fatiguent » Sans un mot, il se lève, prend une lanière en cuir et m’attache ...