1. La rencontre


    Datte: 27/08/2019, Catégories: fh, hplusag, vacances, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio,

    Je me souviens très bien de la première fois que je l’ai vue. Je rentrais chez moi. Je la vis à la terrasse d’un bar, assise nonchalamment devant un thé. L’air distrait, jambes croisées, elle balançait son pied, avant, arrière, avant, arrière… Je trouvais ce balancement hypnotique, très sensuel, un peu enfantin, un peu Lolita. Se rendait-elle compte de la charge érotique de son attitude, du regard des hommes alentour ? Elle semblait absente, perdue dans ses pensées. Je fus séduit immédiatement ; qui ne l’aurait pas été ? Ses beaux yeux en amande que je pensais verts (plus tard je sus que leur nuance changeait selon son humeur) étaient traversés par des lueurs, tantôt de tristesse, tantôt de furie. J’eus envie de la prendre dans mes bras, je ne sais pas pourquoi, un étrange sentiment. Il fallait que je l’aborde subtilement, à tout prix. Pas question d’user d’une réplique de dragueur, très peu pour moi ! Comment faire ? C’est alors que le destin courut à mon secours… Un jeune homme se précipita vers elle, lui arracha son sac et s’enfuit. Sans réfléchir, par réflexe, je le poursuivis dans la ruelle adjacente. En coupant sa trajectoire, je n’eus aucune difficulté à le rattraper et le coincer contre un mur. Une clé au bras, il lâcha le sac. Je le récupérai intact ; le jeune partit en courant sans demander son reste. Je retournai au bar ; la jeune femme n’avait pas bougé, comme pétrifiée par la surprise. Soulagée de revoir son sac, elle sourit, me remercia ; ses yeux à ce moment ...
    ... brillaient d’éclats jaunes. Elle était encore plus craquante. Elle me dit : — Je ne sais comment vous remercier… Venez chez moi vous rafraîchir, vous êtes en nage. C’est vrai qu’en ce mois de juillet, la canicule et la course avaient eu raison de ma chemisette. Elle logeait à deux pas ; nous y fûmes en quelques minutes, un appartement modeste mais entretenu. Elle m’indiqua la salle de bain. — Prenez une douche si vous voulez ; je vais mettre vos vêtements à laver, ce sera vite sec. J’acceptai volontiers ; et puis qui sait ? La journée pourrait se terminer de façon agréable… Je ne suis pas un Don Juan, mais j’étais sous le charme sa beauté discrète. Je me douchai rapidement, sortis de la salle de bain. Elle m’avait apporté un peignoir, délicate attention. — Je vous ai versé un jus de mangue naturel ; l’aimez-vous ? Frais, c’est très agréable par ce temps. Mon fruit préféré, sucré et acidulé : je n’allais pas bouder mon plaisir ! — Vos vêtements seront secs d’ici quelques dizaines de minutes. À propos, je suis confuse, je ne me suis pas présentée : Lise, vacancière belge et naïve, de passage à Nîmes. Et vous, Monsieur… ?— John. Je suis d’ici ; je travaille dans le centre, aux impôts. Rien de palpitant.— John, je vous remercie vraiment ; vous avez sauvé mon sac, vous êtes un gentleman.— J’ai fait ce qui me semblait évident, Lise. À cet instant, tout bascula. J’ignore ce qui – de ma nudité à peine voilée par le peignoir en soie, sa voix charmeuse, la chaleur de cet après-midi d’été ...
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