1. Les bisous dans le cou (3)


    Datte: 02/09/2019, Catégories: Lesbienne

    Le voyage en bus passe comme un songe. On s’embrasse tellement qu’on trouve à peine le temps de s’arrêter pour respirer. Nos mains audacieuses se promènent partout. On arrive à se retenir juste assez pour ne pas se faire jeter. Quand on a franchi le pas de la porte de notre appartement, mon top est déjà par terre. Je ne sais pas si c’est elle ou moi qui l’a retiré. On est comme folles, alternant baisers profonds, caresses et rires nerveux. La fixant dans les yeux, émue, je m’entends lui dire: "J’ai envie de faire l’amour avec toi" Elle rit: "Oui, ça se voit un peu…" J’entaille ma lèvre avec les dents et je me jette sur Faustine pour la débarrasser vite fait de sa petite robe. J’ai déjà vu ma meilleure amie à poil très souvent mais jamais avec ces yeux. Elle est… ouah. Jamais je n’avais remarqué à quel point elle est sexy. Je la pousse jusqu’à sa chambre avant de la jeter sur son lit (il est plus grand que le mien). En chemin, dans un rire nerveux, elle a retiré son soutien-gorge et dès qu’elle atterrit sur le matelas je lui arrache son shorty. Elle est étendue, entièrement nue, offerte, et me jette un regard émerveillé que je ne lui connais pas… Enfin couchée sur elle, je l’embrasse et je commence à lui faire tout ce dont j’ai envie depuis tout à l’heure. Je couvre sa gorge de baisers alors que ma bouche part à la découverte de ses beaux seins, que je caresse tendrement avant d’en gober les pointes qui durcissent sous mes dents en lui arrachant des soupirs de ravissement. ...
    ... Après la fièvre de tout à l’heure j’ai retrouvé plus de sérénité, ce qui ne tempère en rien ma faim de Faustine mais me fait prendre conscience que nous sommes, elle et moi, en train de vivre un tournant, un moment qui va bouleverser nos existences. Elle me tire de mes rêveries en me balançant sur le matelas dans un mouvement de catch. Désormais c’est elle qui est en-dessus, et avec un sourire de chipie, elle tire de toutes ses forces sur mes leggings pour m’en débarrasser, avant de m’enlever mon soutien-gorge et mon string. Ça y est: nous sommes nues toutes les deux et nous pouvons faire l’amour. Enfin, dans l’intimité de notre appartement, nous pouvons écouter nos désirs, enfin nous pouvons caresser nos corps, les explorer, les découvrir sans avoir à nous retenir ou nous cacher. Enfin sentir sa peau de fille contre ma peau de fille, étreindre sa taille fine, l’embrasser, peloter ses jolis seins, l’embrasser encore, caresser son beau petit cul, l’embrasser toujours, pendant qu’elle me fait exactement la même chose, rires, soupirs et gémissements mêlés. Après l’avoir connue gamine, avoir grandi avec elle, avoir été son amie et rien que son amie pendant si longtemps, ça devrait être bizarre de baiser Faustine, ça devrait être étrange de toucher une fille, de sentir ses mains partout sur mon corps, de faire avec elle une première expérience d’une étreinte homosexuelle alors que j’aurais pu jurer que je n’avais pas ce genre de désirs. Mais non. Le plus bouleversant, c’est à quel ...
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