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Entre femmes
Datte: 02/09/2019, Catégories: ff, copains, voiture, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, intermast, exercice, journal, portrait,
... demande-t-elle d’une voix traînante.— Oui ! Ma voix est pleine d’émotion. — Peut-être là ? Sa question sonne comme une évidence et elle me la pose en me tendant mon journal. Je le reprends en lui frôlant la main et je le serre dans mes bras en répondant : — Oui… Mon « oui » n’est que murmure avec la fin du mot qui se prolonge jusqu’à ne devenir qu’un souffle léger. Puis je reprends pour confirmer, comme une supplique plaintive : — Là-bas…— J’ai les clés, m’avoue Vanessa d’une voix vibrante et douce à la fois. Sur les deux hommes, seul Christophe comprend, mais Grégory ne pose aucune question. Il se contente de nous regarder à tour de rôle en réalisant qu’il se passe quelque chose d’important. Christophe, connaissant le chemin, demande à Vanessa : — Il nous faut pas plus d’une demi-heure en voiture, n’est-ce pas ?— Oui. Ensuite vous nous raccompagnez ici ? On habite le quartier.— Bien sûr ! Nous arrivons sur le parking et Christophe ouvre les portières électroniques. Grégory s’assied à côté de lui, côté passager et nous deux, les femmes, sur les sièges arrière. Je pose mon journal intime sur la plage arrière de la voiture, puis nous partons. Et là… ce n’est pas difficile de deviner que nos mains se sont vite posées sur le genou de l’autre. —oooOooo— Je bouge mes fesses en me balançant de l’une sur l’autre jusqu’à ce que je gagne quelques centimètres pour me rapprocher d’elle. Puis j’attends. Quelques secondes plus tard, Vanessa fait la même chose pour se rapprocher de moi. ...
... Nous ne nous regardons pas, mais nous savons toutes deux que nous sourions. Sourire pour le bonheur de faire cela, une approche par balancement de fesses. Nous sourions parce que c’est bon de savoir que l’autre n’attend que ça. Nous sourions en pensant que nos hommes doivent commencer à être troublés en nous entendant soupirer à chacun de nos mouvements. Nous sourions aussi parce qu’ils doivent rager de ne pas pouvoir ni nous regarder, ni participer. Pourquoi nous savons cela ? Tout simplement parce que le faible bruit du moteur ne nous empêche pas d’entendre leur respiration un peu plus rapide, un peu plus profonde que la normale. Il n’est pas difficile de comprendre qu’ils sont excités. Leur silence en dit long aussi sur l’envie qu’ils ont de profiter du moindre bruit que l’on peut faire, du plus infime geste qu’ils pourront entendre. Celui d’une main qui caresse des bas et qui soulève une jupe. C’est fait : j’ai mes cuisses à l’air. La main était celle de Vanessa. Je recommence à déplacer une fesse après l’autre dans un dandinement qui me rapproche d’elle de plus en plus et elle m’accompagne dans le même mouvement jusqu’à ce que nos peaux se touchent. Voilà, nous y sommes ! Je frotte ma cuisse contre la sienne et nos jambes se câlinent tendrement. Je n’ose pas relever sa jupe comme elle l’a fait avec la mienne. J’attends, parce que je sais qu’elle trouvera les gestes qu’il faut pour que je m’abandonne un peu plus. —oooOooo— Elle pose son autre main sur mon deuxième genou et ...