1. Le bal des baltringues


    Datte: 02/09/2019, Catégories: fh, hagé, bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, portrait, pastiche, délire, humour, policier, théâtre,

    ... l’émir pourraient facilement remonter jusqu’à nous, m’a-t-on dit… e-nana : Oui, en effet. Lino : Tu nous avais pourtant affirmé le contraire. e-nana : Je voulais pas vous faire flipper, c’est tout. En réalité, au lieu d’effacer vos coordonnées, j’aurai tout transféré automatiquement sur le mien qui est crypté et totalement indéchiffrable. Jean-Paul : Et tu aurais disparu en emportant tout le pognon ! C’est pas gentil, ça… Bernard : C’est surtout pas loyal ! Bute-la, Lino. J’avais dit de pas faire confiance aux bonnes femmes. e-nana : Et vous auriez eu votre part : je vous l’aurais envoyée. Lino : Par la poste, c’est ça… Et le papier alu, il plie la marmotte à l’intérieur du chocolat ? Jean-Paul : Ouais, notre part, ça aurait été les emmerdes avec les loufiats de l’enturbanné. Mademoiselle e-nana, vous avez un sens du partage qui frôle l’injustice… Bernard : Bon, on lui règle son compte à la morue ? e-nana : Attention, les ancêtres : si vous me flinguez, vous dites adieu au grisbi pour toujours. Bernard : On dit surtout adieu aux emmerdes ! Jean-Paul : Là, Bernard, j’ai beau avoir plus le souci des convenances que toi avec le beau sexe, je dois bien reconnaître que ce que tu dis est plein de bon sens. Lino : Mademoiselle, le tribunal a rendu son verdict à l’unanimité : la cour vous déclare coupable et vous condamne à la peine… [Fracas ! La porte vole en éclats et Brodsky apparaît, un flingue dans chaque main, accompagné de Mériade, armée elle aussi. En une fraction de seconde, ...
    ... toutes les armes sont sorties et tout le monde braque tout le monde, sauf e-nana, toujours calme et assise sur sa chaise.] Brodsky : Pas si vite, Messieurs… Vous avez oublié d’écouter la plaidoirie de la défense. Lino, à e-nana : Je vois que vous aviez prévu la cavalerie. Mériade : Non, la greluche ne nous avait pas invités. Mais je crois que nous arrivons au moment où une grave erreur allait être commise. Lino : On vous écoute. Mériade : Je suis contre la violence. On ferait peut-être mieux de ranger nos jouets à leur place et d’essayer de sortir de tout ça par le haut. Jean-Paul : Je suis pas contre ; si on pouvait palper du blé sans tuer personne, ça serait l’idéal. Lino : Je suis pas contre non plus. [Les armes rentrent dans leur fourreau.] Bernard, rangeant son arme à regret : Je suis… bon. Mériade : Allons-y sans détours. Au départ, nous avions l’intention de vous surprendre tous les quatre et de vous forcer à envoyer l’argent sur le compte crypté que voilà. Brodsky : Seulement, il semblerait qu’il y a embrouille… Mademoiselle veut se la jouer perso, et vous aviez sorti votre artillerie. Donc, notre coup foire. Mais nous sommes là quand même ; nous avons des armes, et un compte qui a faim… Mériade : Votre compte, Messieurs, est inutilisable sans risques énormes. Donc, on l’oublie. Si nous laissons e-nana virer le flouze sur le sien, adieu veaux, vaches, cochons, poulets… Donc la seule solution, c’est d’opérer ce virement sur notre compte à nous. Lino : Génial, en effet ...
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