1. Le bal des baltringues


    Datte: 02/09/2019, Catégories: fh, hagé, bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, portrait, pastiche, délire, humour, policier, théâtre,

    ... Jakin : C’est le pire de pire de ce qu’on fait en abruti. Je me suis dit que ça amuserait tout le monde. Mériade : Il est aussi con qu’il en a l’air ? Voix de Jakin : Tu n’as qu’à engager la conversation avec lui : effet garanti ! Mériade, tout sourire : On va aller voir ça… Terminé, Loup-Garou. Tu viens, Brodsky ? Brodsky : Bien sûr. On va aller payer un verre au branquignol, histoire de voir si l’intérieur est à la hauteur de l’extérieur. Mériade : Tu as raison ; ce n’est pas bien de juger les gens seulement d’après leur apparence. Brodsky : Comme tu dis. Ce qui compte dans chaque être humain, c’est sa beauté intérieure. [Ils sortent de leur bureau et s’avancent vers Bernard qui essaie d’attraper le regard des filles mais que tout le monde ignore, sauf ceux qui rient dans son dos.] Mériade, tout sourire et tendant sa main vers Bernard : Bonjour, cher Monsieur ; c’est la première fois que je vous vois parmi nous. Je me présente : Mériade, patronne de La Divine Olympe ; et voici monsieur Brodsky. Bernard, se fendant d’un baisemain ridicule : Enchanté, très chère Madame. Mériade : Venez, attablons-nous ; nous vous offrons un verre. Que prendrez-vous ? Bernard : Eh bien, un whisky fera l’affaire. Mériade, faisant signe au bar : Whisky japonais… la bouteille.[Puis à Bernard] Venez, je vous en prie. [Ils s’installent tous les trois tandis qu’on apporte la boisson.] Mériade : Alors dites-moi, vous êtes nouveau ici ? Bernard : De passage simplement. Je suis ici pour affaires… ...
    ... Mériade : Quel genre d’affaires ? Bernard, l’air mystérieux : Du genre de celles dont on ne parle pas. Brodsky : Ah, ce genre d’affaire… Les plus intéressantes ; les plus risquées, également. Nous connaissons. Mériade : J’ai tout de suite compris en vous voyant que vous n’étiez pas quelqu’un de commun. Bernard, inquiet : Que voulez vous dire ? Mériade : La plupart des hommes qui entrent ici viennent juste se faire dérouiller par mes filles. Vous, on voit tout de suite que vous êtes de l’autre côté du manche. [Elle lui ressert un verre.] Bernard : Dans le milieu qui est le mien, il faut pas être un dégonflé. Faut pas avoir la larme facile ni le scrupule en bandoulière. Et puis surtout, pas de sensiblerie. Faut pas s’amouracher d’une gonzesse. Trop dangereux… J’en connais des caïds qui sont tombés à cause d’une belle paire de fesses ou d’un balcon trop fleuri. Mériade : Oui, vous avez raison ; on ne badine pas avec l’amour. Bernard : Parfaitement, et je ne conçois pas l’amour sans badine non plus. Brodsky : Ça fait mal, la badine… Mériade, avec un regard moqueur vers Brodsky : N’est-ce pas, chéri ? Mais au fait, cher Monsieur, j’ai oublié votre nom… Bernard : Euh… appelez-moi Bernard, tout simplement. __________________ [On retrouve les mêmes au même endroit une heure plus tard. Bernard est complètement torché. Il a la main posé sur le bras de Brodsky qui semble lui aussi éméché, mais ce n’est qu’une impression.] Bernard : Si c’est pas malheureux, Brod’… Mets-toi à ma place. J’étais ...
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