1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°707)


    Datte: 06/09/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... de la Vert" du Marquis de Sade) Vous l'avez lu ?" - "Non" - "Vous devriez, il y a bien des enseignements dans ces ouvrages... (un temps) Ainsi vous êtes venue..." - "Oui et.... je ... je ne sais pas vraiment pourquoi" - "Parce que vous êtes bien celle que j'ai perçue hier soir... En cela, du moins, vous ne m'avez pas déçu" - "Ah, parce que je pourrai vous décevoir ? On ne se connaît même pas !" - "Certes ! Mais ces dernières heures j'en ai appris plus sur vous que vous n'en savez vous même" - "Ah bon ! ?" - "Oui, votre présence ici en est l'évidente preuve... c'était un test... (Il se lève donne le livre à Emeline qui le prend machinalement) Lisez donc quelques pages tandis que je m'éloigne. Et dans deux heures rejoignez-moi au Regency Hôtel, chambre 69. Inutile de passer par la réception, allez directement aux ascenseurs et montez au sixième... Vous trouverez..." Et l'homme se tourne et s'en va d'un pas calme mais énergique. - "Mais ...!?" Emeline le regarde s'éloigner... le Regency, elle connaît, un palace du centre-ville, mais... Interloquée par cette rencontre, elle s'assied et réfléchit quelques minutes, puis elle ouvre le livre qu'il lui a laissé et le feuillette, s'arrête sur un passage... "On me mit un mouchoir sur la bouche, on me fit embrasser étroitement l'arbre, et on m'y garrotta par les épaules et par les jambes, laissant le reste du corps sans liens, pour que rien ne pût le garantir des coups qu'il allait recevoir. Le marquis, étonnamment agité, s'empara d'un ...
    ... nerf de boeuf ; avant de frapper, le cruel voulut observer ma contenance ; on eût dit qu'il repaissait ses yeux et de mes larmes et des caractères de douleur ou d'effroi qui s'imprégnaient sur ma physionomie... Alors il passa derrière moi à environ trois pieds de distance et je me sentis à l'instant frappée de toutes les forces qu'il était possible d'y mettre, depuis le milieu du dos jusqu'au gras des jambes. Mon bourreau s'arrêta une minute, il toucha brutalement de ses mains toutes les parties qu'il venait de meurtrir... je ne sais ce qu'il dit bas à un de ses satellites, mais dans l'instant on me couvrit la tête d'un mouchoir qui ne me laissa plus le pouvoir d'observer aucun de leurs mouvements; il s'en fit pourtant plusieurs derrière moi avant la reprise des nouvelles scènes sanglantes où j'étais encore destinée... Oui, bien, c'est cela, dit le marquis avant de refrapper, et à peine cette parole où je ne comprenais rien fut-elle prononcée, que les coups recommencèrent avec plus de violence (...) - Eh bien, catin, me dit-il en m'observant avec cette espèce de dégoût qui suit le délire des passions, trouves-tu que la vertu te coûte un peu cher, et deux mille écus de pension ne valaient-ils pas bien cent coups de nerf de boeuf ?... Je me jetai au pied de l'arbre, j'étais prête à perdre connaissance... Le scélérat, pas encore satisfait des horreurs où il venait de se porter, cruellement excité de la vue de mes maux, me foula de ses pieds sur la terre et m'y pressa..." Quelle ...
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