1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 10/09/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach,

    ... bonsoir, ou encore le jour de nos anniversaires, mais au-delà elle semblait réticente à toute marque sentimentale. Du coup, je la trouve plus humaine, je sens son corps palpiter, je ressens sa chaleur, ses sanglots font d’elle une femme qui souffre. Ce n’est plus la mégère agressive et hargneuse que j’ai l’habitude de fréquenter. Nous restons ainsi un bon moment dans les bras l’un de l’autre. C’est moi qui romps le charme en la repoussant légèrement. — Ça va aller, Jessica ? Elle secoue affirmativement la tête. Avec mes doigts, je sèche ses larmes qui roulent encore le long de ses joues. — Je m’excuse, me dit-elle. Je vais essayer d’être forte… Elle rit d’un rire un peu forcé : — … et d’être un peu plus sympa avec toi.— Et la semaine prochaine, si tu veux, on ira se balader quelque part.— En Normandie ? Tu sais, là où nous étions allés une fois avec Colette.— Dieppe ? Étretat ? Nous avions fait toute la côte du Tréport à Cabourg.— J’aimerais beaucoup revoir ces falaises.— En attendant, je vais ramasser les bouts de verre.— Je suis désolée, en plus je l’aimais bien cette lampe, je suis vraiment trop conne.— On en rachètera une autre, on le dira pas à Colette. Je me penche vers elle et lui fais un petit bisou sur la joue. — Allez Jessi, sois sage, je reviens de suite. O-o-O-o-O Le lendemain matin, nous recevons un coup de téléphone de Colette. Ils vont bien, ils ont fait un bon voyage et les paysages sont splendides. Pour l’instant ils sont en baie d’Halon. — Et comment ça va ...
    ... avec ton amoureux ? Elle préfère ne pas répondre, j’en déduis qu’il est dans les parages. Mais sa voix est chantonnante et je devine que ça se passe plutôt bien. — Et toi avec Jessica ?— Impeccable, aucun problème.— Vraiment ? C’est vrai ce mensonge-là ?— Je te jure, tout va bien, d’ailleurs je vais te la passer.— D’accord, mais après je te reprends. J’emmène le téléphone à Jessica qui est en train de se maquiller dans sa salle de bain. Les deux femmes conversent ensemble un bon moment puis Jessica me rappelle. Colette a apparemment encore quelque chose à me dire : — Eh bien, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais je ne l’ai encore jamais vue comme ça. Elle est comme transformée. Je crois que je vais partir plus souvent et la mettre en pension chez toi.— Pourquoi pas ? Si ça te fait plaisir.— Non, je plaisante, évidemment. Mais elle a l’air vraiment en forme… Je te fais plein de gros bisous et je te dis « à très bientôt », je pense que je vous rappellerai dans le courant de la semaine prochaine.— On va aller en Normandie, mais je ne sais pas encore quand.— Ah, très bien. Eh bien, si vous n’êtes pas là, laissez-moi un message sur le répondeur. Bisous, Ludo.— Bisous, ma puce. Quand je la rejoins, Jessica est en train de préparer le petit déjeuner. — Et aujourd’hui tu restes avec moi ?— Je ne peux pas Jessi, en plus j’ai une réunion importante.— Oh, mince, moi qui me faisais une joie.— Encore aujourd’hui et demain au travail et après c’est le week-end.— Qu’est-ce que je vais ...
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