1. Lueurs d'espoir


    Datte: 10/09/2019, Catégories: fh, couple, douche, revede, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio,

    Trois mois que je revis. En quelques jours, les visages m’étaient redevenus familiers ; les enfants, la famille ne m’étaient plus inconnus. Certes, je n’en avais que l’image mais je savais que nous étions proches. Des bribes de souvenirs réapparaissaient au fur et à mesure ; des images de vacances, des pièces, des sourires ; étonnamment, que des choses positives. Pour ce qui est de ma femme, je ne pouvais la croire que sur parole, mon esprit n’arrivait pas à casser la barrière me séparant des souvenirs avec elle. Laure, presque la quarantaine, s’efforçait depuis quelques semaines de me montrer des photos de nous, des films de vacances ; vingt ans de vie commune. De la jeune fille svelte et sportive, elle s’est transformée en une femme un peu moins svelte mais toujours ravissante. À y regarder de plus près, l’homme qui vit avec elle, moi, a suivi le même parcours qui marque le visage et le corps, des années qui passent : un peu trop le laisser-aller des situations établies. Après un mois dans ce centre, je retrouvais une certaine autonomie : toilette, repas, premiers pas. Plus besoin de l’aide de ma femme pour m’habiller, pour rejoindre la chaise dans la douche, pour manger. Les bras libérés des plâtres encombrants, je pouvais enfin pisser tout seul ! Au bout de deux mois, je remarchais ; encore un peu saccadé, encore besoin des béquilles mais les progrès étaient là. Mais surtout, j’allais quitter ce centre de rééducation intensive. Tout ça à cause d’un maudit accident de deux ...
    ... roues : une voiture qui n’a pas freiné, un vol plané sur la chaussée et un mur pour mettre fin à une glissade. S’ensuivit un coma de quelques jours avant de me réveiller. Le troisième mois fut donc le retour à la maison, le retour à la vie familiale. Le premier soir, je la découvris, ou plutôt la redécouvris : après avoir couché les enfants, Laure, que je n’arrivais toujours pas à appeler « chérie », vint me rejoindre dans la chambre ou j’étais déjà allongé dans le lit, fatigué d’avoir monté les marches menant à la chambre conjugale. Deux mois que nous étions ensemble, à mes yeux, et nous n’avions pour l’heure qu’échangé de simples baisers du bout des lèvres. Elle commença à se déshabiller de manière routinière. Sa chemise et son pantalon enlevés, elle fut devant moi en sous-vêtements : un shorty en coton coordonné avec un soutien-gorge du même tissu blanc. — Attends ! lui dis-je,— Oui ?— Si je peux… joignant le geste à la parole, je m’assis au bord du lit face à elle. J’avais envie de la toucher, de la sentir pour essayer de m’aider à faire ressurgir des souvenirs, des sensations. Laure me laissa poser mes mains sur ses cuisses ; la douceur de sa peau et l’excitation de la toucher pour la première fois me firent un frisson dans le bas-ventre. Je l’attirai vers moi, ses genoux venant se poser de chaque côté de mes cuisses. Mes lèvres vinrent se poser dans son cou et remontèrent jusqu’aux siennes. Naturellement, elle ouvrit la bouche et nos langues se mêlèrent. Corps-à-corps, ...
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