1. La révolte


    Datte: 11/09/2019, Catégories: hsoumis, Transexuels 69, pénétratio, aventure, sf,

    ... temps de desceller et franchir la grille d’évacuation. Vers ce qui devait être le milieu de l’après-midi, les dégénérés des cellules paires furent traînés partiellement enchaînés jusqu’à la salle des niveaux inférieurs de la corvée des eaux : la profonde et vaste caverne où j’avais déjà dû participer au nettoyage et au tri des déchets issus des eaux usées de la grande cité d’Avila. Sous les coups et les invectives d’une dizaine de surveillantes armées, plus de cinquante détenus s’affairaient, les mains dans le flot tempétueux et nauséabond. Kalmin cherchait du regard plusieurs autres prisonniers. Il ne m’avait pas prévenu de ce qu’il comptait faire précisément, et m’avait juste dit au milieu d’horribles quintes de toux que c’était le grand jour. Et il hurla soudain en se ruant sur la surveillante la plus proche, la ceinturant et la déséquilibrant. Et plusieurs autres détenus, à son signal, l’imitèrent, se jetant sur les gardiennes qui les entouraient. Mais celles-ci avaient réagi avec célérité, et de nombreuses flèches jaillirent à travers la caverne, atteignant presque à chaque fois mortellement l’un ou l’autre d’entre nous. Je me précipitai à mon tour à l’aide de Kalmin ; la surveillante qu’il avait assaillie reprenait déjà le dessus et était parvenue à s’emparer d’un grand poignard qu’elle devait cacher quelque part sous l’épaisse tunique qui lui servait d’uniforme. Le détenu, fatigué et malade, ne retenait qu’avec peine le bras armé. Avec la faible amplitude que me ...
    ... permettaient les chaînes à mes chevilles, j’assenai deux rapides coups de pied à la tête de notre ennemie, et elle perdit connaissance. Je voulus aider mon compagnon de cellule à se redresser, mais il n’était déjà plus qu’un cadavre : une flèche dépassait de son flanc, et une longue estafilade sur son torse répandait du sang sur le corps inanimé de la surveillante. Tout cela n’avait duré que quelques secondes. Je relevai rapidement la tête, pour faire le point sur la situation. Une vingtaine de prisonniers étaient étendus sur le sol, abattus. Presque la moitié d’entre nous. Plusieurs autres luttaient encore. Plus loin, vers le haut de la pièce, deux vigiles ajustaient leurs arcs. L’une me visait, à l’évidence. Je me jetai à terre, m’abritant derrière les corps de Kalmin et de sa victime. — Là-bas ! Elle ne doit pas y arriver ! C’était la voix d’un homme, un détenu. Je regardai vers lui : il tendait la main. Suivant son geste, j’aperçus plus loin encore une autre gardienne courir vers la sortie de la caverne, sans doute pour donner l’alarme. À côté de celui qui avait crié, un second prisonnier banda un arc qu’il avait dérobé à l’une des surveillantes terrassées. Sa flèche partit une fraction de seconde avant qu’il ne soit lui-même abattu de deux traits en plein torse, mais son coup avait porté : celle qui tentait de s’échapper était touchée. Je devais agir moi aussi. Trois « femmes » étaient encore debout, et nous tiraient l’un après l’autre comme des lapins. Me cachant de nouveau ...
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