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La piscine, la suite du rendez-vous coquin
Datte: 11/09/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro
Une douce odeur de café parvint à mes narines lorsque je m'éveillai. Il me fallût quelques secondes avant de rassembler mes esprits et comprendre ce que je faisais dans cet endroit qui ne m'était pas familier. J'effectuai un mouvement circulaire de la tête pour examiner le décor très raffiné et cocoon de cette chambre à coucher. Venant d'en bas, j'entendais la musique douce et planante "À bouche que veux tu" du groupe Brigitte. Cela me fit sourire car je savais que ce duo était constitué d'une Aurélie et d'une... Sylvie ! Tiens, tiens, tiens... J'entendais également le doux claquement de talons féminins. J'adorais ce bruit et cela me ramena aux événements délicieux de la veille avec la rencontre de Sylvie et aux joutes sexuelles fougueuses qui s'étaient prolongées jusqu'à une heure avancée de la nuit. Cette femme était insatiable et ce n'était pas pour me déplaire. Je caressai les draps froissés du grand lit et décidai de me lever pour aller partager le petit-déjeuner que la belle était manifestement en train de préparer. J'enfilai un peignoir trouvé dans la salle de bains attenante puis descendis jusqu'au salon qui était inondé d'un soleil radieux. Un coup d'oeil à la grande horloge murale m'indiqua qu'il était déjà plus de 10h. Sylvie était sur la terrasse et un petit-déjeuner copieux nous attendait sur une table ronde au bord de la piscine. Ne dit on pas qu'on tient un homme par sa queue et son ventre ? Dans tous les cas cette femme était décidément très surprenante et ...
... attachante. Sylvie était assise face à la table, les pieds nus, le regard perdu dans l'eau bleue scintillante de la piscine, vêtue d'un kimono en soie crème. L'étoffe avait glissé libérant ses épaules offertes au soleil pour en parfaire le bronzage. Elle accueillit mon baiser avec douceur et volupté. Nous bavardâmes de tout et de rien pendant que nous nous délections de tartines et autres viennoiseries. Finalement nous ne savions pas grand chose l'un de l'autre et cette conversation était très riche en découvertes mutuelles, ponctuée de rires cristallins de la belle à chacune de mes blagues ou anecdotes cocasses. Mon dieu qu'elle était belle et l'incarnation de la féminité. Le picotement bien connu me parcourut le bas du ventre avec la réaction naturelle qui en découle sur mon fidèle compagnon situé en bas de mon anatomie. J'avisai à l'extrémité de la piscine un fauteuil gonflable et un sourire illumina alors mon visage. Les gens de ma génération reconnaîtront le fauteuil que David Niven utilisait dans le film "Le Cerveau" avec Belmondo et Bourvil et qui s'inspirait en mode humoristique de l'attaque du train postal Glasgow-Londres. David Niven "the brain" était donc venu négocier les services d'un mafioso sicilien pour réaliser ce hold-up et la rencontre se déroulait dans une piscine, chacun assis dans un gros fauteuil en plastique transparent gonflé comportant des accoudoirs avec des alvéoles pour y glisser des verres. Depuis que j'ai vu enfant ce film de Gérard Oury datant de ...