Aïcha, ou les exils
Datte: 12/09/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hotel,
anniversai,
amour,
confession,
historique,
... contentions de rapports hâtifs. Mon médecin allemand, Helmut, qui réalisait l’imminence de la fin de ses apprentissages était passé des allusions graveleuses du début à une drague dépourvue de toute délicatesse. Sous prétexte de m’expliquer les symptômes des maladies vénériennes de la femme, il avait voulu que je me déshabille et face à mon refus avait dès lors tenté de m’embrasser, ce qui s’était soldé par une gifle magistrale. Par chance, il ne pouvait influer sur les résultats du concours organisé dans un autre centre hospitalier avec lequel il n’avait aucune accointance. C’était un bel homme qui ne me laissait pas de marbre, mais il m’était impensable de m’offrir à lui d’autant plus que ses succès de séduisant célibataire étaient légendaires. Ce soir-là, j’étais tellement épuisée, que venant tout juste de prendre mon service de nuit à l’hôpital, je fis un léger malaise. Le médecin de garde me proposa de rentrer et de me reposer tandis qu’on se passerait de mon aide. Je m’en retournai donc chez moi et arrivant au domicile, je vis le studio d’Elzbieta très éclairé. Je décidai d’un petit détour afin de la saluer. Je traversai hâtivement le jardinet et m’apprêtai à pousser le battant de la porte-fenêtre entrouvert quand je l’aperçus se penchant sur Kadour installé dans un fauteuil en affichant des intentions non équivoques. L’instant d’après ils étaient en effet rivés bec à bec. J’entendis encore les fameuses trompettes, pourtant que de discordances cette fois dans leur ...
... tintamarre. Je voulus d’abord m’interposer, empêcher l’irrémédiable puis me contins. Un baiser n’engage à rien, me dis-je, n’en avais-je pas partagé les douceurs avec Fara. Hélas, le baiser ne fut que prélude ! Il enflamma mon homme qui se redressa et sans abandonner les lèvres offertes, égara ses mains sous la minijupe de son hôtesse. Celle-ci, d’évidence, n’opposa point d’obstacles aux fureteuses. On aurait pu croire deux aveugles, s’appropriant par le toucher chacun les formes de son partenaire. Kadour en artisan tailleur évaluait les mensurations de son modèle, mais en professionnel soigneux vérifiait et contrôlait chacune de ses mesures. Il estima bientôt que les vêtements constituaient une gêne à leur précision. S’affaissa donc la jupe et s’effaça le chemisier. Il devait être fort oublieux, car il reprit l’exercice de fond en comble. L’obstacle du bustier fut à son tour balayé et deux jumeaux haut accrochés, fermes et rebondis jaillirent qu’il tenta de dilater davantage grâce à l’incandescence de son haleine. Incontestablement, je ne pouvais rivaliser avec de tels appas et mon apprenti tailleur divagua longtemps en leurs vastes vallonnements pendant qu’il s’effeuillait simultanément, comme par magie. Puis il picora, dérapant insensiblement tout au long de ses lombes et tandis qu’il se baissait pour accompagner ce périple ses ongles accrochèrent, sans doute par inadvertance, une culotte qui s’écoula dans le même mouvement. Se dévoila la blondeur clairsemée d’une toison d’or ...