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Hélène 4 : Initiation
Datte: 06/09/2017, Catégories: Dans la zone rouge,
... le pansement. - Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres. Récit d’Hélène Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de l’épaule, et le côté droit du cou, ainsi qu’une partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je n’y tiens plus, je commence doucement ce coin de tissu, puis je m’enhardis, j’en décolle un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, j’en arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre s’arrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue d’ôter le pansement. J’ai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand… - Tu n’as pas pu t’en empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! M’ordonne mon sultan. La panthère m’apparait en entier, elle est splendide, elle rampe sur l’omoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat. - Tu vois, ma douce, je t’ai dans la peau. Mon amour s’allonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maitre, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration. - Ce soir. - Quoi, ce soir ? - Ce soir, ce soir, je me donnerai à ton fouet. - Tu n’es pas obligée. - Si, je veux le ...
... faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri. Je l’étreins en silence, je le serre, je me coule en lui. OOOOO J’ai à peine touché à mon assiette de sushis. Pierre dessert la table du salon. Il revient avec un petit sac en tissu noir. Il en sort trois dés jaunes, deux rouges, un noir, et un violet. - Les jaunes, c’est pour le martinet, les rouges pour la cravache, le noir pour le bandeau, et le violet pour le bâillon. - Comment ? - Tu jettes les dés rouges et jaunes qui te donnent le nombre de cinglées, bâillon, et bandeau si tu sors un chiffre pair. Mais ce soir pas de bâillon, tu arrêtes quand tu veux. - Comment j’arrête ? - Tu ordonnes « arrête » Je lance les des jaunes, cinq, un, quatre : dix coups de martinet. Je jette les rouges, quatre, trois : sept cinglées de cravache. Pas de bandeau, j’ai fait un trois. Le martinet, ça doit être un peu plus fort que la fessée, mais j’appréhende la cravache. - Chérie, je vais te préparer, mais avant, maquille toi. Fais-toi des yeux très noirs et des lèvres rouges. - Pierre m’agraphie un serre-taille rouge autour de mes hanches, puis gaine mes jambes de bas marrons clairs, presque dorés. Une paire de talons pour me cambrer. Il m’assoit sur le fauteuil de notre chambre et commence à me peigner. Il me pare pour le sacrifice. Il tire mes cheveux en arrière et noue un ruban autour de ma queue de cheval. Il me relève et me dirige vers la barre tendue sous l’arche qui sépare la chambre du dressing. Il glisse mes mains entre deux dragonnes. Il ...