1. Ma voisine est une peste (1)


    Datte: 18/09/2019, Catégories: Hétéro

    ... réponds. — Excuse-moi de te déranger, mais tu aurais un tire-bouchon, s’il te plaît ? Tiens, on se tutoie, maintenant ? C’est nouveau mais après tout, pourquoi pas ! — Oui, je vais te chercher ça... Je pars à la cuisine, sors mon vieux tire-bouchon d’un tiroir et retourne l’apporter à Salomé. — Merci beaucoup, je peux te le ramener demain ? — Pas de problèmes... — Super, merci ! Sa copine me remercie également et, alors que je m’apprête à refermer la porte d’entrée, Salomé se retourne vers moi. — Au fait, si la musique est trop forte, n’hésite pas à me le dire... — Pour l’instant, ça va, je regarde la télé, donc ça me dérange pas. — D’accord. Bonne soirée ! — À vous aussi... Je referme la porte et pousse une grimace. Du monde chez elle, de la musique, des bouteilles à débouchonner, ça sent mauvais, tout ça, très mauvais, même ! Bref, je prends mon mal en patience et retourne devant la télé pour terminer mon repas. Aux alentours de vingt-deux heures trente, j’éteins ma télé, passe par la salle de bains pour me brosser les dents, et je rejoins ma chambre. Il ne me suffit que de quelques minutes pour trouver le sommeil, tant ma journée a été harassante, et bientôt Morphée me prend dans ses bras. Et pourtant, je suis rapidement réveillé par de la musique qui résonne pas loin de moi. Je pense alors qu’il s’agit d’une voiture qui vient de passer en bas de l’appart avec la musique à fond à l’intérieur, mais non. Est-ce que j’ai oublié d’éteindre la télé ? Ça m’étonnerait aussi. Non, ...
    ... il faut que je me rende à l’évidence : la musique que j’entends, c’est celle de la voisine ! Je me lève aussitôt et vais coller mon oreille contre le mur qui sépare l’appartement de Salomé du nôtre. Effectivement, c’est bien de chez elle que provient le bruit, et j’entends également des gens chanter et rigoler. Je vais m’assoir sur le rebord du lit, et j’attends. Deux minutes, cinq minutes, sept minutes. Je vois le temps défiler sur mon radio-réveil, et pourtant, la musique est toujours-là. Tant pis, il faut que je fasse avec, ça ne durera pas longtemps. J’éteins donc la lumière, retourne sous ma couette et ferme les yeux. Cependant, je suis trop énervé pour retrouver à nouveau le sommeil, et le fait d’entendre cette putain de musique n’arrange rien. Oh et puis merde, je vais quand même pas me laisser emmerder par cette connasse de nouvelle voisine ! Je rallume la lumière, enfile mes chaussons puis, je sors de chez moi, et vais frapper à la porte de chez Salomé. Une fois, deux fois, trois fois. À la quatrième fois, la porte s’ouvre, faisant ainsi résonner de la musique électronique dans les parties communes, et je me retrouve avec la nana qui accompagnait Salomé tout à l’heure, quand elle était venue chercher le tire-bouchon. — Oui ? Me dit-elle. — Salomé est là ? — Oui, attends... Décidément, tout le monde me prend pour son pote, ici, même cette grognasse qui m’adresse pourtant la parole pour la première fois. Bref, je suis trop énervé pour lui faire la remarque. Je la vois ...
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