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Libération
Datte: 07/09/2017, Catégories: fh, amour, volupté,
... plus qu’il ne l’ôta, comme s’il devait se hâter d’aimer Nathalie, comme si elle risquait de disparaître d’un instant à l’autre. Elle frissonna lorsque ses seins menus se blottirent au creux de ses paumes. Malgré son empressement, Thierry les caressa avec délicatesse, arrachant à sa compagne des soupirs de plus en plus appuyés. Il commença à se courber pour embrasser sa poitrine, mais il n’acheva pas son mouvement. Crispé de la tête aux pieds, il se figea et cessa même de respirer. Qu’avait-il ? Nathalie n’eut pas à réfléchir très longtemps. Son dos ! Comment avait-elle pu oublier ? — Allonge-toi.— Je vais bien, grogna-t-il.— Je n’en doute pas, mais allonge-toi quand même. Il ne répondit pas, se contentant d’effleurer ses mamelons. Au moins, il n’avait rien perdu de son entêtement. Changeant de tactique, elle susurra : — Tu n’aimes pas me voir au-dessus ? Elle le sentit hésiter. Il la dévisagea, encore incertain. — J’en ai envie, insista-t-elle. Il céda et la contempla avec avidité. Elle s’étendit sur le dos et prit tout son temps pour faire glisser sa culotte le long de ses jambes. D’un mouvement souple, elle se mit ensuite à genoux sur le lit pour que Thierry puisse admirer à loisir les courbes de son corps nu. — Je te plais ? D’un signe, il désigna son sexe qui ne semblait plus attendre qu’elle. — À ton avis ? À la fois sensuelle, féline et provocante, elle s’approcha à quatre pattes ; Thierry guettait chacun de ses mouvements. Elle n’avait pas envie d’attendre plus ...
... longtemps. Elle l’enjamba et s’assit à califourchon sur ses cuisses. Sa verge se dressait juste devant elle. Lorsque Nathalie l’entoura de ses doigts, elle la sentit palpiter contre sa paume comme le cœur d’un oiseau affolé. Elle l’imagina en elle, se délectant par avance du bonheur de s’unir à lui. Une chaleur délicieuse l’envahit. Levant la tête vers Thierry, elle lut le trouble sur son visage et, au-delà du désir, de l’amour. Elle lui sourit, se souleva au-dessus du sexe de son amant et le guida vers les lèvres humides de son vagin. Thierry retint sa respiration. Les yeux plongés dans ceux de son compagnon, elle se laissa descendre sur lui. Le regard de Thierry chavira comme elle l’accueillait en elle. Elle fit durer au maximum cette lente pénétration, heureuse de retrouver cette sensation de plénitude. Quand il fut tout entier en elle, elle s’immobilisa pour mieux savourer leurs retrouvailles. — Ma chérie… Le ton sur lequel il avait prononcé ces deux mots révélait le maelström d’émotions qui le bouleversait : la passion, la joie de retrouver celle qu’il aimait, le soulagement de savoir qu’il pouvait encore la combler… Elle se pencha pour l’embrasser ; il lui répondit avec ardeur, prenant bientôt la direction du ballet effréné de leurs langues. Hors d’haleine, elle finit par s’arracher à leur baiser. Sa soif de lui n’avait fait que croître. Elle se redressa et entama un lent mouvement de va-et-vient. Thierry caressa ses cuisses musclées par des heures d’entraînement, malaxa ses ...