1. Chroniques immortelles (4)


    Datte: 24/09/2019, Catégories: Erotique,

    Mais comment diable ais-je fait pour me retrouver là… Et qu’est-ce que je fous ici ? Pourquoi Antinea m’a t-elle demandé, quasiment « ordonné » de me rendre dans ce coin perdu de Thaïlande à la rencontre de ce vieux villageois ? On est au printemps 2015. J’étais venue passer quelques jours à Mikro Kea, juste pour le plaisir de faire connaissance avec d’autres immortels… et surtout de retrouver Antinea, ma chérie, ma confidente, ma complice. Lors de notre première rencontre, je l’ai combattue à la lutte dans le gymnase antique et l’ai battue par ce qui est une sorte de tricherie je dois bien le dire, une prise de judo qui n’a rien à voir avec les règles de la lutte grecque. Mais notre amitié a commencé ainsi. Et justement, ce matin là, nous sommes au gymnase pour quelques combats. Bon moyen pour les immortels de dépenser leur trop plein d’énergie et d’apaiser des tensions s’il en survient… ou de faire connaissance avec d’autres membres. Plusieurs combats se sont déroulés. L’arbitre demande à la fin de chacun si quelqu’un d’autre veut combattre, lorsque je vois Antinea se lever, retirer son chiton et descendre sur le sable. — Qui veux-tu affronter ? — Christine ! Dit-elle en riant. Ah ben çà… je ne m’y attendais pas ! Je devine qu’elle veut sa revanche. Sous les applaudissements, je retire de bonne grâce mon chiton et la rejoint sur le sable. Comme le veux la coutume, nous sommes quasiment nues, vêtues d’un simple pagne qui rendrait jaloux le premier string venu. Déjà, je me ...
    ... met en garde, lorsque Antinea m’arrête d’un geste. — Ceci ne sera pas un combat ordinaire, dit-elle. Nous n’appliquerons pas les règles de la lutte, mais celle du judo ! — Du judo ??? Si j’avais su, j’aurai mis un kimono ! Je suis interloquée. Le judo, je connais, je l’ai pratiqué longtemps quand j’étais homme dans ma vie précédente. Je suis ceinture noire. Jusqu’à preuve du contraire, Antinea ne l’est pas. Ou veux t-elle en venir ? Mais je comprend vite ! Une fois, deux fois… non ; dix fois, vingt fois, je me retrouve à terre ! Antinea me les fait toutes : harai goshi, kata guruma, uchi mata, tout y passe sans que je puisse rien faire ! Après mon vingtième vol plané, je capitule ! J’avoue ma défaite. Je suis épuisée, couverte de griffures. Antinea vient alors réclamer le prix de sa victoire : elle retire son pagne et en souriant vient s’asseoir sur mon visage, sa chatte au contact de mes lèvres. Je m’exécute avec délice, plonge ma langue dans son vagin, la fouille, lui faisant venir des gémissements de plaisir. J’adore la lécher ! Je ne sais pas comment elle fait, mais son jus est sucré, avec des arrières-goûts de miel. Et c’est presque à regret que je la laisse se retirer une fois sa jouissance acquise. Nous achevons de nous laver dans un des bassins des thermes qui jouxtent le gymnase. — Depuis quand pratiques tu le judo ? Tu en avais déjà fait lors de notre première rencontre ? — Non jamais, me dit-elle. J’étais vexée de ma défaite. Alors j’ai fait trois jours de stage pour ...
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