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Bouteilles, théières, et missiles sol-air
Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, ffh, uniforme, grossexe, bizarre, hotel, Transexuels pénétratio, délire, humour, aventure, merveilleu,
... semblaient enquêter à l’intérieur. — Ne restez pas dans les couloirs, mademoiselle, me fit sobrement l’un des deux, en m’apercevant. Regagnez votre chambre.— Est-ce que cela va durer encore longtemps ? questionnai-je avec innocence et feignant l’impatience.— Non, ne vous en faites pas, nous maîtrisons la situation.— Ah, ouf ! Et en m’éloignant gentiment, je les entendis chuchoter : — Tu parles, qu’on maîtrise !— Mouais… je crois qu’on se fait chier pour rien, surtout.— Eh t’as vu son cul ? J’irais bien dans sa chambre avec elle… Bon… j’espérais que les filles n’avaient pas été « capturées » et qu’elles s’étaient simplement tirées avant que les troufions débarquent. Ignorant les consignes des sympathiques plantons, je descendis tranquillement à pied les trente-sept étages qui me séparaient du rez-de-chaussée, rejoignant peu à peu une foule considérable qui essayait toujours d’évacuer l’immense hôtel malgré les recommandations du contre-amiral Mac Douglas. Mais je sortis finalement sans encombre du hall ; sur le parvis avait étonnamment lieu une partouze géante qui paraissait impliquer plusieurs centaines de militaires, ainsi que quelques civils. Sans doute le résultat des apaisements de Bazouk… M’écartant de la foule des soldats qui tentaient de maîtriser leurs collègues en rut dans un brouhaha énorme mâtiné de mégaphones hurlants, et de celle des badauds et des journalistes qui se délectaient du spectacle, je me mis activement à la recherche d’Aurélie et Estelle. Mais il y ...
... avait là au bas mot dix ou quinze mille personnes et j’eus rapidement l’impression qu’elles étaient deux aiguilles dans une immense botte de foin. Et elles-mêmes ne pourraient pas me trouver, ne s’attendant probablement pas à devoir chercher une femme. Mais étaient-elles seulement bien là ? N’avaient-elles pas été emmenées ? Au bout d’un quart d’heure à zyeuter désespérément partout, je me résolus à m’approcher d’un groupe de quatre policiers qui avaient l’air de ne pas trop savoir quoi faire. Je leur bobardai que j’étais une touriste française en vacances à Vegas et que mes deux copines et moi avions été séparées lorsque nous avions quitté l’hôtel en hâte. À force de battre des cils et de bomber le torse, je parvins à obtenir qu’ils fassent une annonce au mégaphone. — O’relly et Ass-Tell sont attendues par leur amie à l’angle du Strip et de la dix-neuvième. Je doutai que ça suffise. Ouvrant grand mon décolleté et passant ma langue sur mes lèvres tout en feignant la détresse, je les suppliai de me laisser faire une annonce dans notre langue natale. Ils acceptèrent après que je leur eus promis que mes amies et moi ferions tout ce qu’ils voudraient sitôt qu’on se serait retrouvées. Je fus autorisée à m’approcher du porte-voix électronique et toussotai avant d’y hurler de toutes mes forces en français : — Guftinette attend ses amies Aurélie et Estelle au coin de la dix-neuvième avenue. Je répète : Aurélie et Estelle sont priées de rejoindre Guftinette à l’angle de la dix-neuvième ...