1. Vingt-quatre heures de folie


    Datte: 28/09/2019, Catégories: fh, fplusag, jeunes, amour, dispute, Oral pénétratio, mélo,

    ... par un bras, Alain par l’autre bras et leur dit : — La cuisine est en face. Dans le frigo il y a un pack de bières. Allez-y, buvez un coup ensemble, expliquez-vous et revenez après. Alain je crois que tu as de très grosses excuses à faire à Barbara. On ne fait pas pleurer une femme comme elle a pleuré. Après, on parlera tous ensemble de ce que je dois préparer pour demain. Avec une voix qui reprend un petit peu d’assurance, bien que restant presque inaudible, Alain répond : — Merci Carlos… Puis se tournant vers Barbara : — Je te demande pardon pour tout, Barbara. Alain prend Barbara qui est toujours au bord des larmes par le bras et se dirige vers la cuisine : — Alain, tu m’as prise pour une traînée.— C’est bien pire que ça, dans ma tête je t’ai traité de tous les noms, tu étais pire qu’une putain.— Mais pourquoi ?— Ce n’est pas tout, j’avais envie de te gifler, de te taper dessus, j’ai complètement pété les plombs.— Mais encore pourquoi ?— Je n’en sais rien. Par orgueil, par jalousie, parce que tu n’es pas une fille comme les autres… parce que je t’ai beaucoup trop désirée. La marche, de quelques dizaines de mètres, qui les sépare de la cuisine permet de faire baisser de plusieurs crans la tension nerveuse. Une fois arrivés, Alain referme la porte de la cuisine et fait s’asseoir Barbara sur une chaise. Il lui offre une bière, s’installe en face d’elle et lui demande : — Après ce que je t’ai fait, je suppose que tu vas me plaquer ?— Pour être encore plus malheureuse que ...
    ... maintenant ?— Moi aussi j’ai pleuré, Barbara. Quand j’ai pensé à ton lit défait, au « baise en ville » de Carlos et à tout ce qu’on a fait ensemble, je suis devenu comme fou. Tout mon désir s’est transformé en une haine d’une violence inouïe. Barbara se lève, tend la main à Alain et lui dit : — Viens embrasser ta traînée, après on n’en parlera plus.— Je ne veux embrasser ni une vieille, ni une traînée, je veux simplement embrasser ma belle traductrice en robe noire… Et après quelques secondes d’hésitation, il ajoute : — Tu es toujours aussi craquante et aussi désirable. Barbara se dirige vers Alain pour l’embrasser. Il tend la main pour l’en empêcher : — Je suis à toi dans quelques secondes, Barbara, je vais bloquer la poignée de la porte avec une chaise, comme ça personne ne pourra nous déranger. La porte condamnée, Alain prend Barbara dans ses bras et l’embrasse avec la fougue d’un jeune homme qui a failli tout perdre. Cette femme dont la tristesse s’efface petit à petit ne lui a jamais paru aussi séduisante : — Je te remercie de ne pas m’avoir largué tout à l’heure après tout ce que je t’ai fait subir. J’ai été vraiment un moins que rien.— N’en parlons plus.— J’ai envie de faire l’amour avec toi.— Ici ?— Oui et tout de suite… si tu veux encore de moi. J’aimerais que le plaisir efface les larmes de tes yeux rougis.— Mais on pourrait nous voir.— Non, ne t’inquiète pas, la porte est bien bloquée.— Debout, ce n’est pas très confortable.— Mais qui t’a dit debout ? Les chaises, ça ...