1. Douce soirée


    Datte: 28/09/2019, Catégories: fh, ffh, hplusag, jeunes, inconnu, caférestau, fsoumise, hdomine, Oral pénétratio, fdanus, hdanus, init, initiatiq,

    ... attraper son train pour revenir à Marseille. Il faut qu’elle récupère son sac et elle ne veut pas rentrer ainsi habillée. Sans y croire, elle actionne la poignée de la porte. À sa surprise mais avec soulagement, elle constate que la porte n’est pas fermée à clé. Elle rentre. L’appartement est vide. Dans la cuisine, elle trouve sa robe posée sur une chaise. Son sac sur la table. Sur la table, aussi, un papier : À côté, une enveloppe :« Pour Mademoiselle Léa ». Elle l’ouvre. Un papier : Pas une signature. Pas un mot gentil. Pour qui il se prend ? Il croit que je suis libre, que je suis ainsi à sa disposition ? Dans l’enveloppe, il y a également toute une série de photos d’elle : attachée sur le lit là-haut ; à genoux sur le canapé du salon ; dans l’infâme cave où elle s’est fait violer ; dans la cave du Baron ; suspendue chez Mathilde… Le mufle ! Il m’a prise en photo et je suis parfaitement reconnaissable. S’il met ces photos sur le net, je suis foutue ! pense Léa. Elle ôte son haut et son short. Trouve dans son sac culotte et soutien-gorge et les enfile. Puis elle met sa petite robe avec laquelle elle est arrivée. Elle est maintenant attablée à une table d’un petit bistro près de la Gare de Lyon devant un sandwich et une bière. Elle a plus d’une heure à attendre avant le départ de son train. Elle a l’impression de reprendre pied dans la vraie vie. Toutes ces dernières heures ont tellement été hors temps. Mais elle repense à chacun de ces moments avec une certaine nostalgie. ...
    ... Elle regrette déjà ces moments où, certes, elle a été humiliée, où il lui a fallu prendre le dessus, avaler sa salive… Mais elle craint aussi de retourner dans une vie monotone, un train-train où elle s’ennuie, plein de convenances, de « bonnes manières »… Et puis, elle se sent emprisonnée avec ce soutien-gorge et cette culotte. Elle rallume son téléphone. Quinze appels en absence ! Amis et famille ont dû se demander ce qu’elle était devenue. Qu’est-ce qu’elle va bien leur raconter de son week-end à Paris ? La vérité, comme une provocation ? Non, elle a le temps du voyage pour s’inventer un programme. La Tour Eiffel, les Champs-Élysées… Elle cherche le message d’Anne dans son sac et compose son numéro. — Anne ? C’est Léa ? Ça va ?— Oui, super, tu m’appelles. Tu es repartie.— J’attends mon train… Et ta nuit, elle a été comment avec le beau Cédric ?— Il s’est tout de suite endormi. Mais on a fait l’amour ce matin au réveil. C’était sublime. Et toi ?— Grandiose ! Un temps de silence. Et Léa rajoute tout bas : — Tu me manques déjà. Vous me manquez. J’ai pas envie de retourner à Marseille, toute seule. Ça m’emmerde… J’ai le cafard… Tu crois qu’on va se revoir ?— Allons, ne te laisse pas aller. La vie continue. Quand à se revoir, pourquoi pas ? Ça dépend de toi. Wilfried m’a invitée à l’accompagner le week-end prochain à Marseille…— Quoi ? Tu vas venir avec lui ? Super ! Maintenant, Léa sait ce qu’elle va faire le week-end prochain. Et elle a hâte. — Oui ! Tu veux ? Il a de bons ...