Malentendu
Datte: 07/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
init,
mélo,
amourdram,
consoler,
... approuvé sa décision. La famille légale a été mise au courant de cette situation. Dans ce milieu, on tolère ça, pourvu qu’il n’y ait pas de scandale. Mais par contre, scandale a été chez mes grands-parents, mais ma mère a tenu bon.Son amant est alors venu vivre avec elle Sa famille légale résidait en province, lui travaillait à Paris. Toute la semaine il vivait avec nous, s’absentait presque tous les week-ends. Nous ne passions qu’une semaine de vacances ensemble. Malgré cela, nous avions une vie heureuse. Cependant je ne l’appelais pas papa, maman ne voulait pas. Pour moi, c’était Jacques.Il était généreux, avait offert à maman l’appartement dans lequel nous vivions. Il m’adorait, m’a appris à lire et écrire avant mon entrée en primaire, ce qui m’a fait sauter le cours préparatoire et ainsi gagner une année, avance que j’ai toujours conservée.Maman travaillant sous ses ordres, avait un emploi très bien rémunéré, bref, le bonheur. Un soir, en rentrant de l’école, j’avais neuf ans, j’ai trouvé maman en pleurs : papa venait de décéder suite à un infarctus du myocarde. Nous n’avons pas pu assister à ses obsèques.Nous avons été très tristes, surtout maman, elle perdait son amour. Fort heureusement, il avait prévu un tel cas. Dans la compagnie, il avait souscrit une assurance vie nous garantissant la tranquillité matérielle. D’autre part, un autre contrat pourvoyait aux frais de mes études jusqu’à vingt-cinq ans, ce qui m’a permis d’arriver au point où j’en suis maintenant. Maman ...
... était jeune, belle. Mon père ayant disparu, certains commencèrent à la courtiser. Elle résista plus d’un an, puis accepta la demande de mariage d’un homme de son âge, un compagnon de travail, Henri, célibataire, sérieux. Le mariage fut célébré rapidement. Je trouvais un beau-père à dix ans. Il proposa de me reconnaître, mais maman refusa.C’était un homme très doux, gentil avec maman. Moi, je l’aimais bien, du moment qu’il rendait maman heureuse. Car, par ailleurs, je n’avais pas beaucoup de relations familiales. Après ma naissance, les liens entre mes grands-parents et maman s’étaient distendus. Une fille, mère célibataire, en province, c’est mal vu. Pourtant ils nous recevaient maman et moi, je connaissais mes cousins, aimais bien mon grand-père, homme grand et bourru guère plus âgé que Jacques, qu’ils n’ont jamais voulu connaître. Mais c’est surtout à cause de ma grand-mère qui considérait sa fille comme une traînée et moi comme une bâtarde et me le faisait sentir. J’adorais le collège. J’avais de très bons résultats aux cours, et surtout, je jouais au basket. À treize ans, j’étais un véritable piquet de vigne : plate, grande, un mètre soixante-douze, et habile dans ce sport. Je n’étais encore qu’une enfant n’étant pas réglée, contrairement à toutes les copines. À la fin de la troisième, fin juin, nous étions heureux, je venais de réussir le brevet avec des notes époustouflantes. Pourtant, le plus important pour moi, c’était que l’équipe du collège, dont je faisais partie, ...