Malentendu
Datte: 07/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
init,
mélo,
amourdram,
consoler,
... s’est rendu compte de ce qu’il avait fait, lui d’ordinaire si correct, et s’est suicidé. À partir de là, à quoi cela servait-il de porter plainte puisque l’action de la justice était éteinte ? Maman s’est tue : son mari décédé en service, accident du travail, tout était réglé.Nous avons repris une vie à deux, plus d’homme à la maison, ma mère a compris que je ne pouvais plus supporter leur contact.J’ai fait des études brillantes, n’ayant d’autre souci que de réussir ma carrière. J’ai abandonné le basket, sport de contact, et pratiqué la natation.Et depuis cette date je ne tolère plus qu’un homme me touche. L’autre jour, avec toi, je n’étais plus moi-même, j’étais dans un rêve merveilleux, comme lorsque j’avais bu du champagne, jusqu’au moment où je me suis réveillée. Et toutes mes obsessions sont revenues brutalement. D’où ma réaction.Voilà mon histoire… Nicolas l’écoute, comprend sa détresse, mais que peut-il y faire ? C’est une affaire de psychiatre. — Christine, je t’aime bien, et j’avais même pensé un moment que, si nos situations n’avaient été si différentes, nous aurions pu vivre ensemble. Mais ce n’est pas possible.— Nicolas, reste ici ce soir, couche à côté de moi, dans mon lit. Ne me touche pas, mais laisse-moi m’habituer à la présence de ton corps et je crois que tu peux me guérir. Il se déshabille dans la salle de bain, éteint la lampe quand il entre dans la chambre, s’allonge sur le bord du lit, lui tournant le dos. À côté, sous le drap, elle est là, respirant ...
... trop régulièrement, tendue. La nuit est longue et tous deux ne sombrent dans le sommeil que sur le matin. C’est la clarté du jour qui le réveille. Ouvrant les yeux, il voit le visage crispé de Christine au-dessus du sien. Elle l’observe. Aucun contact physique, les voilà revenus au point de départ. Il a dans sa voiture de quoi se changer. Il descend chercher le nécessaire, puis remonte se doucher. À la sortie de sa toilette, elle a préparé un petit déjeuner copieux, l’attend debout devant la table. Aucune parole n’a encore été échangée. Il se sert une tasse de café, lui demande : — Tu ne prends rien ?— Je n’ai pas faim.— Alors, pourquoi avoir préparé tout ça ?— Pour toi.— Mais je ne peux pas absorber cette montagne de nourriture.— Je ne connais pas tes goûts, je ne voulais pas qu’il te manque quelque chose. Nicolas est inquiet, il estime cette situation ingérable. — Attends, reprenons notre histoire depuis le début. Tu n’as pas voulu que je te touche, j’ai respecté ta décision. Tu m’as incité à te palper, j’ai joué le jeu et tu y as participé. Tu t’es reprise, est revenue à tes résolutions de départ. J’ai accepté. Tu as fait une grosse connerie, j’ai rattrapé. Et maintenant ? J’ai sacrifié mon week-end à ta demande. Mais ce n’est pas pour se regarder en chiens de faïence. Je vais partir ou alors explique-toi, dis-moi ce que tu attends de moi !— Je voudrais que l’on revienne au moment où je t’ai interrompu. Tu as raison, nous avions trouvé un bon traitement, j’aimerais qu’on le ...