1. Malentendu


    Datte: 07/09/2017, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio, init, mélo, amourdram, consoler,

    ... sourit, visiblement heureuse de son initiative, accepte. Afin de ne pas se faire remarquer, il sort le dernier, tarde dans le couloir et arrive à la porte cochère alors que tous ses collègues sont déjà partis. Un bruit de pas derrière lui, elle arrive. Quand sa voiture vient s’arrêter devant la porte, elle bondit littéralement jusqu’à la portière. Ils se regardent, sourient. Lorsqu’il s’arrête, elle l’invite à continuer jusqu’à une place de parking réservée. — Si vous avez le temps, je vous invite à venir prendre un verre. Nous ne sommes plus en service.— Volontiers, lui dit-il. L’appartement au deuxième étage est très beau, meublé avec goût. Nicolas se trouve un peu intimidé devant tant de classe. Elle l’invite à s’asseoir, s’éloigne quelques instants, revient en robe légère, ballerines, les cheveux dénoués sur les épaules, ce n’est plus la même femme, elle retrouve son âge que masquait son costume strict. Le visage de son invité laisse percer son étonnement, ce qui la fait sourire. — Vous paraissez étonné. Je suis une femme normale et j’aime être à mon aise quand je suis chez moi. J’espère que je ne vous choque pas.— Au contraire, soudain vous me paraissez plus… accessible, il est plus facile de vous parler.— Vous voulez dire de me baratiner si je comprends bien.— Je n’oserais pas, je ne vous connais pas suffisamment, et surtout vous êtes ma supérieure.— Autrement dit, ma situation m’interdit d’avoir une vie normale.— Non, mais… pas avec moi. Ils plaisantent ainsi quelques ...
    ... minutes pendant qu’elle sert à boire. Revenant sur un sujet qui l’intéresse, elle l’interroge sur les lieux champêtres dans les environs. Il lui cite les classiques, puis indique que, natif de la région, il en connaît d’autres, différents, plus intéressants à son avis. Mais il faut les connaître. Buvant et grignotant des biscuits, ils parlent librement et bientôt Nicolas se détend, s’adresse à elle comme à une femme ordinaire. Dans le feu de la discussion, inconsciemment, il la tutoie. Réalisant son impair, il bafouille, s’excuse, mais elle part d’un grand rire. — Tu as raison : entre nous, nous pouvons nous tutoyer. Je sais que tu es assez discret et correct pour ne pas commettre d’impair au travail. Elle lui propose de manger une pizza avec elle, ce qui lui évitera de préparer son repas. Quand il la quitte à dix heures, elle l’embrasse sur les deux joues. En arrivant chez lui, il se demande s’il n’a pas rêvé. Sa patronne l’a invité chez elle, il l’a tutoyée et en partant elle l’a embrassé ! Mais quand même, elle lui a fait clairement comprendre que c’était son côté privé et que rien ne changeait dans le travail. Peu importe, il est heureux. La météo prévoit un week-end ensoleillé en ce mois d’avril. Le vendredi, Christine, c’est le nom qu’elle lui a révélé l’autre soir, l’appelle dans son bureau. — Monsieur, demain samedi je serais heureuse que m’aidiez à régler un petit problème. Si vous êtes libre, je vous attendrai chez moi à dix heures. Merci. L’entretien a duré à peine ...
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