Tala - Histoires de Sexe

Tala

... aussi. Ce n’est pas de la haute cuisine, mais ça se laisse avaler sans problème, et ça requinque. C’est elle qui ôte le bol de mes mains pour aller le poser dans ce qui semble être un évier. Puis elle revient s’asseoir à la même place. Elle me regarde assez curieusement. Je me demande bien pourquoi ; je lui demande : — Je peux savoir pourquoi tu me regardes ainsi ?— Tu fais une tête étrange quand tu assouvis ton besoin physiologique alimentaire.— Faut dire que je ne m’habitue pas trop à la nourriture d’ici, ça me fait toujours drôle ensuite. Ceci dit, "Besoin physiologique alimentaire", tu as de ces mots ! D’un air faussement ingénu, elle me lance : — Au fait, en parlant de besoin, depuis le temps que tu es ici sur Tala, tu dois avoir des besoins physiologiques à évacuer, il me semble…— Des besoins physiologiques à évacuer ? Comment ça ?— Si je compte bien, ça va faire presque deux mois (terriens) que tu es ici. Je présume, si ta morphologie est proche de la nôtre, tu dois avoir un trop plein à vider.— Tu as l’art de présenter les choses, Lanu ! Tu… tu te proposes de faire quoi, au juste ?— Comme il est de coutume : quand les garçons sont saturés, il est normal que les filles les aident.— Ah… oui !? Je me demande si je rêve ! Je dois être mort quelque part dans la montagne, et je crois vivre ces moments au paradis, au purgatoire ou en enfer. Non, je suis en train de mourir. Ou quelque chose comme ça. Ou bien, en réalité, je ne suis jamais parti de chez moi, la Terre, et je ...

... suis tranquillement en train de dormir au fin fond de mon lit. — Aie ! Eh bien non, je ne rêve pas, ça fait même mal. Je n’y ai pas été de main morte pour me pincer. Lanu me regarde assez surprise. Déphasé, je fais un vague geste pour l’inviter à continuer… — Euh, tu viens de faire quoi, Alekese ?— Ne te préoccupe pas de ça, une coutume terrienne…— Ah bon ? Vous avez de drôles de coutumes, vous autres, les extérieurs ! Tu peux parler, ma chère Lanu ! Je m’adosse au mur, lui faisant face, afin de mieux apprécier la suite qui promet d’être gratinée ! — Tu disais que les filles aidaient les garçons à se… vidanger…— Exact, quand ils saturent, faut bien que ça sorte, non ?— Ce n’est pas faux…— Donc, quand c’est comme ça, la fille s’exerce à désemplir le garçon choisi.— Et… je peux savoir la technique utilisée ?— Oh, c’est tout simple, ça dépend du degré de proximité qui existe entre les deux. À la main s’ils ne se connaissent pas trop, par frotti-frotta s’ils se connaissent un peu plus. S’ils sont très proches, la fille utilisera sa bouche. Et s’ils sont promis l’un à l’autre, par l’une des deux voies du bassin. Je suis déridé, malgré moi, par cette façon de présenter les choses. — L’une des deux voies du bassin ? Belle façon de le dire.— C’est logique : si c’est le temps d’ovulation, il vaut mieux passer ailleurs. Ça ne fonctionne pas comme ça sur ta planète ?— Pas tout à fait de la même façon, mais il y a de ça, globalement. Je m’approche d’elle, il y a un truc que j’aimerais ...