1. Mon premier petit boulot (1)


    Datte: 08/10/2019, Catégories: Erotique,

    J’ai donc essayé d’axer mon premier test sur lui et ses fameuses vacances. Les détails croustillants arrivent après, je voulais publier cette mise en bouche pour savoir si le style d’écriture est assez bon ? Bonne lecture ! Fin de ma troisième année au lycée, un calvaire, redoublement en seconde, redoublement de nouveau en première, j’allais attaquer après ces 2 mois de vacances ma quatrième année … en première. « Pierre a du potentiel mais préfère tout gâcher en jouant à sa console portable en cours ». « Pierre n’écoute pas et ne veut surtout pas écouter ». Je vous laisse imaginer la suite, chaque remarque sur mon bulletin était similaire à celle du dessus et celle d’en dessous. A 18 ans, je n’avais rien fait de ma vie à part avoir un niveau plutôt intéressant sur Counter Strike, ce que mes parents ne reconnaissaient pas à sa juste valeur. Dès le 30 juin, départ des vacances d’été, j’ai su que ma mère n’allait pas me laisser glander une nouvelle année après m’avoir sauvé une nouvelle fois au lycée (elle connaissait très bien la directrice, ce qui me permet pour l’instant de survivre et ne pas me retrouver à la rue). « Prépare tes affaires, je t’ai dégoté un boulot d’été, maintenant que tu es majeur, c’était beaucoup plus facile. Tu pars en Haute-Savoie (nous sommes de Montpellier) chez des amis de tes grands-parents qui n’ont pas de famille, élevage, confection de fromages, tu ne vas pas chômer et ça va te faire du bien. Tu vas apprendre la vie mon petit ! » « Et pourquoi ...
    ... pas te muscler un petit peu ? » rajouta en riant ma sœur. Il est vrai que Counter Strike ne muscle pas vraiment (peut être les doigts ?), j’avais donc pris quelques kilos cette année, ma fine silhouette avait disparue sous des tablettes de chocolats fondues. Il fallait voir le bon côté des choses, je pouvais toujours revenir bien plus en forme qu’à l’heure actuelle. Mais je n’avais pas le temps de dire ouf qu’après une rapide toilette et une petite valise, j’étais déjà dans le train : je commençais … le lendemain ! Arrivé sur place, après un périple en bus de la gare, ce n’était ni Annecy, ni une ville proche de Genève mais bien une bourgade perdue dans la montagne, bien en altitude. 122 habitants d’après Google, mon dieu. Je n’avais pas vu si peu de monde depuis … jamais en fait. 17h, je sonne à la porte, c’est Clothilde qui m’ouvre avec le sourire, 67 ans, 1 m 55, brune, toute fine, presque athlétique (les bienfaits de la montagne j’imagine). Le genre de grand-mère accueillante qui te fait des petits plats délicieux et qui te chouchoute à longueur de journée. « Bonsoir, tu dois être Pierre, rentre, ne reste pas là ! ». Jean, son mari, qui était dans la pièce d’à côté, vint à notre rencontre, 64 ans, 1 m 80, costaud avec un « ventre de vieux » comme je les appelle, merci la bière. Il avait du mal à marcher et s’était apparemment foulé la cheville, une bête du troupeau avait eu peur de manière totalement aléatoire et l’avait renversé. 200 kilos sur la panse, ca secoue ! Arrêt ...
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