1. La gosse d'Irish qui ne manquait pas d'Éire


    Datte: 08/10/2019, Catégories: h, fh, grp, vacances, hotel, pastiche,

    ... le bon moment pour prendre la tangente. Je traverse le salon, le plus stoïque possible et le regard droit devant moi. Mais comment rester digne avec la tronche en sang et le gourdin au rez-de-chaussée ? Je monte les escaliers et m’engouffre dans la salle d’eau, cabine treize. Je tire le rideau. Faut que je me calme. xXx La tête entre les genoux, je regarde en gambergeant mon sang couler dans le bac de douche. J’entends des éclats de voix en bas. Ça barde sévère. Je reconnais Léonard, furax, et ma petite rousse qui se rebiffe. On dirait même qu’elle prend le dessus : c’est carrément une avoinée qu’elle sert au primate. Je me bidonne. Et d’un autre côté, ça m’arrange : je n’ai pas besoin de redescendre pour défendre ma complice, elle le fait très bien toute seule. Une porte claque et le silence règne enfin dans le bâtiment. Peu après, j’entends des pas de Sioux dans l’escalier. Puis quelqu’un entre dans la salle de bain. Une nouvelle goutte poisseuse coule de mon visage et s’écrase sur la faïence. Pas très futé de se planquer quand on pisse le sang : on te retrouve à la trace ! Je me redresse. S’il faut qu’on se batte dans la cabine, je suis prêt ! Le rideau en plastique s’écarte doucement et la petite silhouette de la rouquine se détache dans la pénombre. — Come out, fucking idiot, I’ll look after you. (Sors de là, putain d’idiot, je vais m’occuper de toi.)— Only if you tell me your name. (Seulement si tu me dis ton nom.)— I’m Kelly. And you are Jabril, right ? (Je m’appelle ...
    ... Kelly. Et toi, c’est Jabril, je me trompe ?)— That’s right. And I’m sorry for… you and Léonard. (C’est vrai. Et je suis désolé pour… toi et Léonard.)— Shut up. I don’t care anymore about this bastard. (La ferme. Je m’en fous de ce salaud.) Je m’avoue vaincu, pourvu qu’elle me cède son cœur. xXx Ce n’est pas précisément ce que j’avais imaginé comme premier tête-à-tête avec la petite rousse, mais l’idée qu’elle joue à l’infirmière ne me déplaît pas. Par contre, je déchante vite : Kelly n’est pas ce qu’on pourrait appeler un modèle de délicatesse. Et elle se paie ouvertement ma tronche quand je grimace sous le coton imbibé d’alcool. Hé, chez moi, c’est dans une chope qu’on le sert, pas sur de la ouate ! Elle pousse la provoc jusqu’à me plaquer contre le mur, une main sur le torse et un sourire faussement sadique aux lèvres. Son petit jeu de dominatrice me titille gentiment les joyeuses. Je fonce tête baissée dans le traquenard et remets mon costard de mâle pour jouer les gros durs. Faut que je sois rude, si je veux qu’elle cesse. En parlant de gros dur, il y en a un qui pointe le bout de son gland. Mon calbar se déforme à nouveau et s’écrase sur la cuisse de ma soignante. J’assume moyennement ce coup bas, d’autant plus que Kelly reste concentrée sur l’entaille au-dessus de mon œil. Imperturbable, elle tapote sans faire sa coquine. Je ne sais pas trop sur quel pied danser, alors je tente une diversion et colle dix autres doigts sur ses hanches. Dans le tas, elle ne fera peut-être ...
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