1. La gosse d'Irish qui ne manquait pas d'Éire


    Datte: 08/10/2019, Catégories: h, fh, grp, vacances, hotel, pastiche,

    ... franc soleil, j’oublie l’atmosphère poisseuse de l’auberge de jeunesse et je recolle à la bonne humeur complice des potes. De retour à la taule, un attroupement s’est formé dans le salon autour d’un duo de gratteux folk-rock. Curieux, nous infiltrons le public et l’aidons à tenir les murs de la pièce. À ma gauche, sur le divan, je reconnais la petite rousse que j’ai bousculée en haut des escaliers. Je replonge illico : mon palpitant s’affole, une libido de bonobo revient m’asticoter l’entrejambe. Hormones et sentiments s’emmêlent pour former un cocktail dangereux, genre Molotov. La mignonne me sourit dès qu’elle m’aperçoit. Je lui réponds par un clin d’œil. Cette fois, je ne jouerai pas les puceaux. Finies les conneries, faut que j’assure. Je bouscule trois-quatre bonzes pour me rapprocher d’elle. Le sang me bat les tempes. Un shoot d’adrénaline me vrille la cervelle. Je suis prêt à tout péter. Moi, Tarzan ! Jane me regarde approcher d’un air bizarre que je ne parviens pas à interpréter. Incrédulité ? Trouble ? Ça gratte le peu de discernement qui me reste. Et puis une paluche vient se poser sur son épaule et je pige tout : elle est avec son mec. À moitié caché à ses côtés, je ne l’avais pas calculé. J’avance encore d’un pas, pour ne pas trop perdre la face, et me décale afin d’identifier le naze. La main est celle de Léonard. L’ignoble porc ! J’en ai la nausée ! Tous mes espoirs s’écroulent. Dynamités, dispersés, ventilés. J’étais gonflé à bloc et me voilà aussi paumé que ...
    ... ce matin. Je ne trouve rien de mieux à faire que de me retourner vers les musicos ; et puis quoi ? Danser comme un ballot ? Quel con. xXx J’accuse le coup. Pourtant je reste scotché sur la rousse, son sourire, son regard. Je ne peux pas lâcher l’affaire. Et je n’ai pas envie de faire de cadeau à Léonard. Je la regarde à nouveau. Elle a étendu ses guibolles sur la table basse, devant elle. Sa petite robe blanche remonte sur ses cuisses. Mais ce n’est pas ce qui retient mon attention : je reconnais la paire de sandales qu’elle porte. Celles de la mélomane noctambule ! Les gémissements de plaisir me reviennent aux oreilles et je les imagine sortir de la bouche que j’ai sous les yeux. La température monte de quelques degrés. Je réalise qu’elle a baisé sur le canapé où elle est assise en ce moment. Le risque de se faire prendre était grand, et je ne parle pas de Kâma-Sûtra. Elle n’a pas froid aux yeux, la môme. Ni ailleurs. Et puis la coquine n’a pas hésité à me draguer alors qu’elle est maquée. Au lieu de me refroidir, la découverte m’excite. Ça sent les emmerdes à plein nez, et moi je fonce. C’est pas futé, je sais bien, mais qu’est ce que tu veux : tant que je n’ai pas touché le fond de ma connerie, j’explore, je sonde. Le pire, c’est que maintenant je dois ressembler à un vieil Apache quand je la mate. Avec un air chelou à faire fuir les gazelles. Mais pas elle. Son sourire de minette arrogante accroché aux lèvres, elle me fixe. Déjà follement désirable, la créature se révèle ...
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