Ma femme, Helas... (2)
Datte: 08/10/2019,
Catégories:
Erotique,
... son amour, que je l’attendais encore. Il me répondit, à peu près ceci : « Sylvie, tu te trompes toi-même, je ne t’aime pas, et tu ne m’aimes. C’était très sexuel, n’importe quel homme aurait pu te donner ce plaisir, surtout Sylvie, ne t’attache pas ainsi. J’avais super envie de te baiser, tu avais super besoin d’être baisée, ce n’était rien de plus ». Un véritable coup de poing dans le ventre. J’avais le souffle coupé, je ne pouvais rien répondre. Je raccrochais sans rien dire, et me mis à pleurer. Je repris un peu mes esprits. Je ne croyais pas ce que disait Claude, après ce que j’avais vécu, ce n’était pas possible. C’était un lâche, qui ne voyait que sexe où il y avait amour… J’étais au bord de la dépression. Pierre était loin de moi. Une ou deux fois, il a essayé de se rapprocher, de me faire l’amour, mais il me faisait dégoût, je devais être fidèle à Claude, malgré tout. Et toutes les nuits, je pensais à Claude, à ces instants, cela m’excitait si prodigieusement, et me laissait si frustrée… Toutes les images me passaient par la tête, son corps, son sexe, ses muscles, sa langue… Quelque temps plus tard, je dû aller voir une tante à Lille. Je pris l’autoroute A1. Au retour, je m’arrêtais pour déjeuner dans une aire. C’était en semaine, il y avait peu de monde. J’étais seul à ma table, devant mon plateau repas. Un peu plus loin, une famille, et à deux tables en face, un convive devant son plateau. Pas vraiment le même milieu social que nous, plutôt chauffeur routier, avec ...
... un tee shirt qui était quasiment un marcel, laissant voir ses épaules, ses bras. Il devait être étranger, d’un pays de l’Est. Plutôt grand blond, sec et musclé. Je dois avouer que cela me fit quelque chose, de voir cet homme, ces muscles, deviner cette force. Je devais être rêveuse, en le regardant, et mon regard était certainement impudique. Je me souviens avoir vu son jeans, sous la table, j’étais tellement dans mes pensées que lorsqu’il a écarté sensiblement ses cuisses, cela m’a troublé, j’imaginais derrière la bosse le sexe de Claude. Je sortis soudainement de mes pensées. Mon regard croisant le sien, il me sourit, j’eu immédiatement très honte en pensant à mon attitude. J’adoptais un visage fermée. Claude me manquait tellement… Cette petite séquence avec ce convive était finie. Nous ne prêtions plus aucune attention l’un à l’autre, je restais seule dans ma solitude. Il se leva, rangea le plateau, et sortit. J’en fis de même quelques minutes après. Je rejoignais ma voiture, rentrais, m’installais. J’aperçu en relevant la tête le convive, debout, à cinq/six mètres devant la voiture, qui me regardait, simplement, immobile. Il attendait mon départ. Je le regardais aussi, intriguée… Je devais partir, mais je ne sais pourquoi, j’attendais je ne sais quoi. Il fit quelques pas en avant, puis attendit encore un peu, et moi aussi… je ne me posais aucune question, j’étais simplement totalement passive. Il avança encore de quelques pas, attendit, avança à nouveau. Je commençais à me ...