1. Jeux de doigts sur le sable


    Datte: 08/10/2019, Catégories: inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, nopéné,

    ... verge n’est pas qu’une « belle mécanique », elle est avant tout un être vivant qui a besoin de toutes les formes de nourriture. Qu’elle vive ! Qu’elle voie ! Qu’elle s’extasie ! Je songe à cet univers sensuel et je m’échauffe doucement. Ma verge, sans se déplier complètement ni se tendre, gagne en épaisseur. Elle commence à accumuler en elle, dans le creux de ses tissus, des liquides bienfaiteurs. Je ne peux plus l’ignorer, c’est une grosseur étrange qui m’affole. Je suis sous l’emprise de ma chair et je fonce sans jeter le plus petit regard derrière moi. Pourquoi le ferais-je ? Je suis devenu soudainement insouciant sans aucune préoccupation autre que celle de satisfaire mon corps et mes sens. J’ai balayé tout le reste, rien ne m’embarrasse plus. C’est ainsi que je ne me rends pas compte que je suis suivi. Quelqu’un a emboîté mes pas et avance au même rythme que moi. Simple coïncidence, fait exprès, stratégie parfaitement élaborée, je suis bien incapable d’expliquer ce qui est à l’origine de ce qui va suivre. ♦ Voilà, je laisse derrière moi la descente vers la cale, bordée par un déversoir en béton qui enlaidit la plage. Puis viennent quelques grandes villas sagement repliées dans leur parc, protégées par des haies touffues qui ne laissent rien transparaître. Que se passe-t-il derrière ces murs discrets mais puissants qui abritent des familles bourgeoises ? Sont-elles de véritables lieux de liberté ? Les femmes y sont-elles presque nues ? Les hommes aussi ? Peuvent-ils ...
    ... s’aimer ou s’adonner aux multiples jeux du plaisir sans la crainte ou la réprobation du regard d’autrui ? Elles me font fantasmer ces villas. Je les considère comme destinées à favoriser tous les moments érotiques d’une existence, depuis la découverte pleine d’interrogation de son sexe jusqu’à tous les mélanges les plus audacieux. Que survient-il réellement dans leur intimité ? J’accélère le pas, ma destination finale n’est plus qu’à deux cents mètres. Je dois en être l’unique occupant. Pas un seul instant il ne me vient à l’esprit que quelqu’un d’autre pourrait aussi convoiter le même espace que moi. C’est essoufflé et soulagé que je m’arrête au pied du mur de granite chauffé depuis une heure par le soleil. Je pose mon sac, je déroule ma serviette et, sans hésiter ni regarder à gauche ou à droite, je commence à me déshabiller. Je secoue mes épaules et mon sweat tombe au sol. Je déboutonne ma chemise mais je ne l’ôte pas tout de suite, qu’elle me protège encore. Mon pantalon n’oppose aucune résistance à mes doigts fébriles, je l’envoie sur le sable puis je fais rouler mon slip jusqu’à mes chevilles. Je le fourre dans mon sac et récupère un vieux maillot de bain, hors mode mais sexy quand même. Il est échancré et découvre ma chair blanche tout en haut de mes cuisses bien plus sûrement qu’un boxer, vêtement qui ne revêt aucun charme sensuel à mes yeux. Je sens aussitôt un air frais qui coule sur mes fesses. Il n’est pas vraiment froid mais il m’incite cependant à recouvrir mon ...
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