Le Ruisseau
Datte: 09/10/2019,
Catégories:
2couples,
couple,
cocus,
danser,
amour,
pénétratio,
fdanus,
hdanus,
échange,
jeu,
entrecoup,
... bien. Tout le monde est décontracté. Marie, mais aussi Cédric qui se rend compte que ce n’est pas si difficile. Du fantasme à la réalité, il y a un pas de géant surtout si ce pas, c’est au conjoint qu’on le demande. Tout le monde participe au rangement de la table. Le temps a passé très vite. Il est presque minuit et dehors il pleut toujours. — Si on mettait un peu de musique, je demande.— Il faut fermer les baies si on ne veut pas déranger les voisins. Je continue alors que je reçois un assentiment. La musique de nos crooners préférés remplit la pièce. Cédric nous a donné les goûts de sa femme. "Petite fleur" de Sydney Beckett est le premier slow que Pascal entame avec elle. Bien sûr Cédric et moi les accompagnons. Comment ne pas se laisser aller sur cette musique ? On enchaine les slows. Les corps se touchent. Rien que de bien normal mais nous forçons le trait. Marie semble en parfaite harmonie avec mon mari. Ils bougent à peine. Le rythme change. On revient s’assoir. Tout le monde regrette les slows. Personne ne donne le signe de rocks endiablés. Parfait, l’ambiance se forme. — J’aime bien le rock mais il y a des moments ou le slow est irremplaçable, surtout avec cette chaleur !— C’est vrai, mais on en a vite fait le tour. Sauf pour draguer. Et encore.— Je connais un jeu, dis-je, qui change un peu…— Ah, relance Cédric aux aguets.— Vous connaissez sûrement le traditionnel"changez de cavalière" de nos parents et grands-parents.— Oui, c’est ringard. Une façon de se ...
... dévergonder du temps ou rien que de se toucher était déjà une offense à Dieu, assène mon mari, Pascal.— Bien sûr. Mais si on fait cela dans le noir, il y a un côté imprévu. Bon, d’accord nous ne sommes que deux couples, mais il suffit de fixer des règles complémentaires.— Cela reste un peu ringard, dit Pascal qui m’aide à relancer.— Pas si on pimente un peu. Par exemple on peut dire que les femmes sont des messagères.— Des messagères ? Tiens, Marie se réveille. — Oui, elles doivent transmettre à l’autre danseur, le message que leur a confié leur mari.— Mais quel message ?— N’importe lequel. Un message oral. Un message gestuel. Un signe. Une attitude.— Je ne comprends toujours pas, demande Marie qui consulte Cédric du regard.— Par exemple, la façon de tenir sa partenaire. De lui faire une papouille. Etc. C’est bien cela ?demande Cédric. Le jeu se précise. Il insiste. — Si moi j’embrasse ma femme. Elle, lorsqu’elle va danser avec Pascal, doit le faire aussi. C’est ça ?— Tout à fait et pareil pour moi. C’est cela qui est drôle, même un peu tordu. C’est le mari qui fixe les règles lorsque sa femme est avec un autre partenaire. Ainsi pas de risque de dérapage. Le silence s’installe un moment. Marie échange des regards avec Cédric mais aussi avec nous. — Allons un peu d’audace, que risquons-nous. C’est juste un jeu. Ma dernière remarque semble emporter la décision. — Pascal, tu nous remets des slows. Je vais baisser la lumière. CÉDRIC Lorsque la lumière s’éteint Marie est surprise mais je ...