1. Top Model (10)


    Datte: 10/10/2019, Catégories: Transexuels

    ... détriment des autres. Sérieusement, je commence à arriver à un certain âge et tôt ou tard, il va falloir que je pense à ma succession. Alors, si j’ai une styliste talentueuse dans la maison, je ne vais aller en chercher un ailleurs, et qui me coutera un bras et la peau du cul en plus. — Je ne sais pas quoi dire. — Ne dis rien et réfléchis à ma proposition. Tu parles d’une proposition ! Max m’offrait purement et simplement mon rêve sur un plateau d’argent. Pouvait-on refuser une telle offre ? J’aurai presque vendu mes parents pour qu’on me la fasse. Et ce soir, je n’avais même pas besoin de le faire. — Bien sûr que j’accepte. Et plutôt deux fois qu’une ! — Doucement jeune fille ! N’imagines pas que tu vas prendre ma place dès demain. — Ce n’est pas ce que je pensais. Commencer et apprendre le métier sous ta direction, ce sera une joie. — Parfait alors. Mais après ce que j’ai vu, tu n’as pas grand-chose à apprendre. Juste quelques détails ici et là. En remerciement de cette proposition, je m’offris au couple. Cela faisait déjà pas mal de temps que je n’avais pas baisé avec eux. Et même si j’avais pris un certain plaisir, notamment en sodomisant Diamond, cela n’avait rien à voir avec ce que je vivais avec Stéphane. Cela conforta mon sentiment amoureux envers lui. Mais en était-il de même pour lui ? Max annonça ma nouvelle promotion en tant que styliste assistant à tous staff de MDC. Et par la même occasion, vendit par la mèche sur mes créations soi-disant achetées dans une ...
    ... boutique perdue. Je partageai mon temps entre mon travail habituel, les rendez-vous d’affaire et le dessin des trois modèles demandés par Max. Autant dire que je n’avais plus une minute à moi. Mais c’était ça qui était jouissif. Je commençai enfin mon traitement hormonal. Dès lors, je passai un long moment devant mon miroir à scruter le moindre changement qui n’arrivèrent que bien des semaines plus tard. Les fêtes de Noël approchaient à grand pas. Comme tous les jours, je pris le RER pour me rendre dans Paris. Mon téléphone sonna. Stéphane. — Bonjour princesse. Dis-moi, tu peux me rejoindre à la station Châtelet, sur le quai de la ligne B, en tête de rame ? — Là maintenant, tout de suite ? — Si c’est possible, oui, je veux bien. — Bon d’accord. Rien de grave ? — Non, non, tout va bien, t’inquiète. Je me frayai un chemin dans la foule dense et bigarrée. Stéphane était là dans son uniforme, en partie caché par un manteau. — Bonjour ma belle, dit-il en posant ses lèvres sur les miennes. Tu vas bien ? — Oui, ça va, répondis-je en essuyant la trace de rouge à lèvres. Mais toi, pourquoi ce rendez-vous en urgence ? Il me fit un grand sourire. Sa main disparue dans sa veste. Et comme dans les films romantiques, il ouvrit devant moi une petite boite contenant une bague magnifique. — Veux-tu être ma fiancée ? dit-il solennellement, malgré la foule qui nous ignorait superbement. Il resta silencieux, attendant ma réponse. Et comme elle ne venait pas, il poursuivit : — Tu sais que j’aime ...
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