Vieux con fort et bagatelle (1)
Datte: 12/10/2019,
Catégories:
Hétéro
... merde hors de prix. Vaut mieux pas regarder la composition. Protéines de lait, ferments lactiques, enzymes… Je préfère pas savoir ce que c’est. Du dégueuilis de vache morte disent certains. Bon, passons… Allez. Le rayon des confiseries, je prends et je me casse. Enfin, je passe à la caisse avant bien-sûr. Je cours vite mais le grand Black près de la porte aussi. Et je veux revenir ici une prochaine fois, j’en ai besoin, j’habite le quartier. Et je tiens à mes dents. Les biscuits, les sucreries… merde ils sont où les Kindi Bono. Ah, là ! Bah, dis-donc, il n’en reste plus qu’un, la veine ! Je passais ½ heure plus tard et si ça se trouve… Une voix derrière moi : « - Ah mon petit, est-ce vous pourriez m’attraper le paquet qui est là-bas ? C’est au cas où j’aurai une petite faim, vous savez. — Oui bien-sûr Madame. » je réponds. « Celui-ci ? — Non. — Celui-là ? — Non, non. — Ah bah non, celui-là ? » — Non, non. — C’est ça ? » Je galère, je tends le bras : « - Madame, c’est celui-là ? — Excusez-moi, je vois pas très bien de loin. » La vieille bique elle est déjà à la caisse. Elle se fout de ma gueule, ou quoi ? Je baisse les yeux sur mon étagère. Ah la vieille salope, elle m’a carotté mon Kindi Bono !!! Non mais ...
... c’est dingue ! Elle voit pas bien de loin, mais alors de près, ça à l’air d’aller. Mais putain, c’est quoi ces vieilles qui enlèvent les chocolats de la bouche des jeunes cons comme moi ?! vdyvhhtk Elle est bien gentille, elle est bien mignonne avec ses lunettes de super-mamie, et ses cheveux blancs bouclés à la Mamie Nova (même si elle a la ligne), mais faut pas déconner, merde ! Quand j’ai pas ma dose de sucre, je deviens méchant, moi ! Attends, la vioque, tu vas voir, t’en veux des sucreries, tu vas en avoir ! Tu vas me le bouffer, mon Kindi Bono, et comme tu vois bien de près, je te garantis que tu vas le voir de près ! Je laisse tomber pour les sucreries aujourd’hui. Je passe à la caisse, paie mes nouilles dans leur boîte en carton, et je sors. La vieille chouette, elle peut pas déjà être bien loin. Tiens la v’là qui trottine là-bas, sur ses talons courts, ses godasses de vieille, avec son petit panier, son chemisier et son gilet, et ses lunettes toutes rondes sur le bout de son nez qui lui donne un air d’une institutrice à la retraite. Je hâte le pas, je fais 50 mètres et je la rattrape. Je lui attrape le bras, elle est surprise. Mais bon, elle me reconnaît et me sourit. Ah la garce, elle se fout de moi !