1. 46.8 Tu vas me passer une capote…


    Datte: 08/09/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... Romain respirer de façon nerveuse, son souffle troublé par l’excitation extrême de l’instant qui précède sa nouvelle et définitive soumission à mon beau brun, le corps et l’esprit parcourus par l’urgence d’un plaisir qui lui semble désormais le seul auquel il pourrait aspirer, celui de sentir la queue de mon beau brun s’enfoncer entre ses fesses… Pourtant il hésite, j’ai comme l’impression qu’avant de lui donner les clef de son intimité, Romain a besoin d’un petit quelque chose de la part de mon Jérém, un petit quelque chose qui rendrait sa capitulation un peu plus acceptable à son ego de male, qui justifierait que ce dernier soit sacrifié sur l’autel d’un plaisir longuement refoulé, un plaisir libéré par la virilité rutilante de mon beau brun… J’ai fantasmé que ça puisse arriver… et Romain va le faire… son buste avance lentement vers celui de mon beau brun, son visage approche du sien, les lèvres vont bientôt se poser sur celles de mon beau brun… ce beau barbu ne sait pas où il s’aventure… pourtant il poursuit, et un instant plus tard ses lèvres rencontrent les lèvres, immobiles et fermées, de mon Jérém… Et là… mon beau brun… Et là, contre toute attente, mon beau brun se laisse faire… Romain entreprend de poser sur ses lèvres des baisers légers, répétés, passionnés, pleins de désir… des baisers auxquels mon beau brun ne répond pas, mais qu’il ne rejette pas non plus… putain… quand je pense à comment je me suis fait jeter pour moins que ça… Une idée me traverse l’esprit… ...
    ... peut-être qu’il faudra que je tente ça, baisers et câlins, « à queue tendue »… car c’est à ce moment là que mon beau brun semble mieux tolérer ce genre d’« assauts »… Dans la foulée, les lèvres du beau barbu repartent à l’assaut du creux de l’épaule de mon Jérém… c’est vrai, c’est si tentant de se perdre là bas… et ensuite remonter tout doucement le long du cou jusqu’à atteindre son oreille, joue contre joue… et lorsqu’on est équipé d’une belle barbe drue comme le beau Romain et que ce pelage masculin frotte contre la duvet de trois jours de mon beau brun… j’ai l’impression d’entendre le bruit, de sentir le frisson du frottement… j’ai l’impression que c’est une allumette sur un grattoir, que l’étincelle va bientôt jaillir, que l’embrasement est proche… C’est bon, ça, hein, le beau barbu… frotter la peau contre la sienne… parcourir sa peau avec ses lèvres… goûter à sa peau avec sa langue… sentir sa peau avec son nez… c’est bon aussi de se retrouver face à ce dilemme à la solution indéterminée… y aller vigoureusement avec ses lèvres ou délicatement avec ses dents… titiller, ou mordiller tout doucement… son oreille fine et sensuelle… frissonner en le faisant frissonner… Et moi je suis vert ! Oui, je suis vert que mon beau brun se laisse faire… le beau Romain est carrément en train de le « bouffer »… pour beaucoup moins que ça, j’aurais déjà sa main dans la gueule… Le beau Romain est dingue de mon beau brun… embrasé de désir… toute son attitude et chacune des fibres de son corps ...
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