1. La maîtresse vierge


    Datte: 13/10/2019, Catégories: f, fh, ffh, bizarre, vacances, amour, pied, chaussures, Masturbation intermast, fgode, préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    De lourds nuages s’amoncelaient au-dessus de la vallée, créant une atmosphère sombre et lourde qui s’ajoutait au stress de la panne d’essence. Depuis une heure, ils roulaient à petite allure à la recherche d’une station-service salvatrice. Sans échanger un mot, lui le regard tendu vers les panneaux indicateurs, et elle, plongée dans une morne indifférence. Elle repensait à ses copines de fac qui se pavanaient en annonçant leurs projets de week-end, riant sous cape en croisant le regard de Béatrice qui disait le désarroi d’une solitude annoncée. Aussi, lorsqu’au dernier moment Daniel l’avait appelée pour lui proposer une escapade, elle avait accepté sans hésiter, trop contente d’arborer un fier sourire qui ne manqua pas de surprendre l’entourage de Béatrice. C’est donc par un de ces hasards du destin qu’ils se retrouvèrent à proximité d’Interlaken, s’engageant enfin sur la piste de la station-service. Il faisait tellement sombre que l’enseigne de la marque au coquillage s’était allumée automatiquement : un comble pour un week-end de l’Ascension. Soulagé de ce problème d’intendance, Daniel se sentit l’esprit plus léger et tenta d’engager la conversation sur un ton détendu. — Et si nous restions là pour ce soir ? De toute façon il va pleuvoir, la route va être pénible, autant se poser là. Elle répondit d’un mouvement d’épaules accompagné d’une moue qui trahissait un faible enthousiasme. À faible allure, ils longeaient à présent les eaux sombres du lac tandis que les lumières de ...
    ... la ville scintillaient au loin. Il eut envie d’arrêter la voiture, de marcher un peu sur les berges, de mettre les pieds dans l’eau, de chercher un peu d’oxygène ; il aurait voulu lui prendre la main, la sortir de sa mélancolie apparente. Mais la route en corniche était bordée d’un muret ininterrompu qui les entraîna jusqu’à la petite ville, et une pluie drue finit par s’abattre sur eux noyant tous ses rêves romantiques. Daniel et Béatrice s’étaient connus au hasard d’un mariage, ils avaient discuté, dansé, avaient échangé quelques propos convenus ainsi que leurs numéros de téléphone. Ils se revoyaient par intermittence. Béatrice le trouvait un peu plébéien malgré un début de carrière prometteur, gentil mais pas très distingué ; Daniel la trouvait rigolote mais si snob, et un peu coincée pour tout dire. Ils n’avaient jamais rien tenté de sérieux entre eux, tout au plus leur relation amicale les distrayait. Lorsqu’ils passèrent le panneau indicateur de la ville, l’orage les avait dépassés, laissant derrière lui des rues luisantes et des trottoirs dont quelques passants reprenaient possession, en prenant soin d’éviter les vastes flaques. Dans le centre-ville, ils suivirent au jugé la signalisation affichant des noms d’hôtels, et s’arrêtèrent au pied du premier qui se présenta à eux. La réceptionniste fut un peu surprise de voir débarquer ces voyageurs en plein milieu de l’après-midi sans réservation et enregistra leurs identités tout en échangeant quelques banalités. Elle leur ...
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