Un enchaînement de circonstances
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
facial,
Oral
hdanus,
sm,
hsoumisaf,
Masturbation
... sur mon visage.— Il s’est passé quoi ensuite ?— Il m’a tapée. Ses doigts serrent convulsivement les miens. Je l’entends prendre une profonde inspiration, comme pour réprimer une vague de fureur. Malgré tout, sa présence, son écoute, me rassurent. Je me sens bien, avec lui. Même si je suis obligée de me replonger dans ces horribles souvenirs. — Je suis obligé de te demander des détails, Sally. Il t’a tabassée avec quoi ? Une arme ? Ses poings ?— Ses poings, oui. Et une espèce de truc… un truc bizarre, je n’avais jamais vu ça. Il… m’a pété le sternum, une clavicule, et deux côtes. J’ai… j’ai aussi eu besoin de points de suture à la mâchoire et à la tempe gauche. David se lève d’un bond, me lâchant brusquement la main. Je le vois tourner en rond comme un lion en cage, passer ses mains sur ses tempes et les laisser là, les yeux clos. Tout son corps exprime sa rage. J’essaie de contenir mes tremblements, sans succès. Je ne sais pas trop quoi faire. Tout est déjà arrivé, c’est du passé. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je suis désolée qu’il prenne les choses si à cœur, alors que moi-même je m’en suis fait une raison. Il le fallait bien. Question de survie. Quelques minutes passent, pendant lesquelles David, le visage fermé, tente de contenir ses émotions, et de reprendre une respiration normale. — As-tu déposé plainte ? laisse-t-il enfin échapper, la voix frémissante.— Non.— Puis-je te demander pourquoi ?— Il a dit qu’il ferait du mal à Camille. Le regard flamboyant ...
... de David se braque sur moi. — Camille ?— Ma fille, dis-je doucement. Encore une chose qui n’était pas écrite sur sa fiche. — Je ne savais pas que tu avais un enfant, s’étonne-t-il. Je resserre mes jambes croisées l’une contre l’autre, espérant contre toute attente que mes tremblements cessent. Ou… deviennent au moins imperceptibles à ses yeux qui m’examinent comme des radars. Peine perdue, encore une fois. Je pousse un énorme soupir. — Elle a dix ans. Il a menacé de lui faire du mal si je parlais.— Et tu l’as cru ?— Évidemment que je l’ai cru, bordel ! Bon. Reste calme, Sally. — C’est ce qu’ils disent tous, rétorque David. Il a toujours l’air furieux. Ah. — Il me l’a décrite, m’a indiqué son deuxième prénom, m’a dit où était son école, ses horaires de cours, et m’a très très bien expliqué touuut ce qu’il allait lui faire si j’osais aller raconter tout ça à la flicaille ! Je crois bien que je m’énerve à mon tour. Ça tombe bien, je préfère pousser une gueulante plutôt que de subir. David soupire également. — Est-ce qu’il t’a… J’attends. — Est-que… est-ce que tu… T’a-t-il violentée ? balbutie-t-il laborieusement. Je détourne le visage. — Ici s’arrêtent mes confidences, David, réponds-je d’un ton qui n’admet pas de réplique. Ce qui n’a pas l’air de lui convenir, vu la tronche qu’il me tire. — Tu dois me le dire, Sally.— Non.— Si je veux retrouver celui qui t’a fait ça… N’en pouvant plus, je me lève d’un bond, et fais quelques pas nerveux, avant de plonger mon regard dans le sien. ...