1. Christine V : Coeur, sexe et imagination (13)


    Datte: 15/10/2019, Catégories: Hétéro

    ... apporte le petit-déjeuner. Nous faisons une nouvelle fois l’amour après. Il fait grand beau et nous décidons de sortir. Pour marquer le coup, Christine va chercher à la cave le tailleur blanc qu’elle portait dix ans auparavant. Le blazer et la jupe plissée lui vont toujours, mais elle n’a plus le chemisier en satin. Elle sort un chemisier blanc transparent, en tulle. — Je peux découdre la doublure de celui-ci. — Et le porter juste sur ton soutien-gorge ? — Je n’en portais pas à notre mariage… Son petit sourire coquin. Tandis que je mets un costume noir (celui du mariage ne me va plus) et une chemise blanche, Christine retire la doublure de son chemisier et le met sans soutien-gorge. Sous le blazer fermé, c’est sexy. Quand elle l’ouvre, c’est carrément torride. Si elle le retire, c’est parfaitement indécent. En fait, c’est comme si elle ne portait rien. Elle ne met pas non plus de culotte. Comme au mariage. Nous partons et nous nous rendons dans le village où nous nous sommes mariés. A l’époque, la mairie célébrait les mariages dans un petit château, raison pour laquelle nous l’avions choisie. Par la suite, la commune n’avait plus eu les moyens d’entretenir le château et il avait été récemment vendu à un particulier qui voulait en faire un lieu d’exposition. Il est midi quand nous nous garons devant le château. Depuis dix ans, nous n’étions jamais revenus ici et le moment est plus émouvant que je l’aurais imaginé, surtout vêtus comme nous le sommes. La porte d’entrée est ...
    ... bien entendue fermée. Nous faisons le tour de la bâtisse pour nous retrouver sur la terrasse, là où nous avions fait le vin d’honneur. Nous nous embrassons et évoquons des souvenirs de ce jour. Devant l’immense porte-fenêtre par laquelle nous étions sortis, se trouvent un escabeau et une grosse caisse à outil. Soudain, un homme sort par la porte-fenêtre. Il est surpris de nous voir. Ou plutôt, il doit être surpris par nos tenues de mariés. — Bonjour ! — Bon dia ! Bous chérrchez quélqu’un ? — Non, non. On vient juste voir le château. — Bous boulez bous marrrier ? — Non. Ça fait dix ans aujourd’hui, mais nous nous sommes mariés ici. — Aaahh ! Parabéns ! Il semble ravi et vient nous serrer la main. Je profite de ce moment favorable pour lui demander : — Est-ce que nous pouvons entrer ? Il regarde sa montre. — Heu… Bous boulez réster longtemps ? — Quelques minutes. ujwudda Il nous regarde l’un puis l’autre. — Ok. Boilà la clé. Quand bous parrtez, bous férrmez et bous mettez la clé dans la camionnette rouge, lé parrt-soleil. Yé vais manger. A peine le temps de le remercier qu’il a déjà filé. Nous entrons. La vaste pièce a peu changé à vrai dire. Et si les chaises sur lesquelles les invités et nous étions assis ont disparues, la grande table derrière laquelle se tenait le maire est toujours là et elle ne semble pas avoir bougé d’un iota. Instinctivement, nous nous mettons en face en nous tenant par la main avant de nousembrasser. C’est romantique à souhait. — J’aurais dû acheter des ...