1. Elle - La naissance d'une colombe


    Datte: 29/10/2019, Catégories: ff, jeunes, amour, volupté, massage, Oral

    L’eau, tiède, coule sur sa peau, en parcourant chaque parcelle. Des gouttes font la course, viennent caresser ces endroits charnus qui plaisent tant aux hommes. Des gouttes ruissellent entre les méandres de ses courbes, investissant ces sillons tant convoités, allant se perdre dans ce délicat et sobre buisson. Ses mains effleurent son corps, ne cherchant pas à troubler l’instant présent. Ses yeux se ferment, sa respiration est légère, sereine, savourant avec délectation, sans modération, le plaisir qui, doucement, lascif, vient du plus profond de son être. Son corps ondoie, voluptueusement, accompagnant ses mouvements. Ses ongles glissent sur ses seins, jouant avec les tétons, érigés, bandés, fiers et droits, affichant ouvertement leur contentement. Une main, délicate et gracieuse, s’aventure à la découverte de ce si précieux trésor, source infinie de sa volupté. La moiteur du lieu, la chaleur qui l’entoure, le bien-être qui l’envahit, l’entraînent dans une douce torpeur. Lentement le plaisir enfle, grandit, l’emplit, la remplit, augmente, encore et encore, cherchant inexorablement à se libérer, onde de jouissance, tsunami dévastateur. Ce râle, expression de son abandon, à lui seul signifie sa capitulation. Ses yeux s’ouvrent, son regard est loin, là où seul le plaisir règne, là où ce corps s’est donné, a succombé à l’amour. Reprenant petit à petit ses esprits, ELLE s’éveille à la réalité et sort de la cabine de douche. ELLE se sent bien, légère, amoureuse. L’amour est une ...
    ... chose merveilleuse, un état de grâce permanent, transcendant, sublimant chacun. ELLE se regarde dans le miroir, se trouve belle et ELLE a raison, ELLE l’est. D’ailleurs, son amie le lui a dit hier soir. ELLE aime l’image qui lui est renvoyée, image de cette jeune femme, narguant l’âge du haut de ses dix-huit ans. De ce corps bien formé, de ce visage radieux. ELLE passe une main dans ses cheveux blonds et ondulés, dévoilant l’oreille, pensant encore à cette soirée magique, à leurs corps se mêlant. La rêverie prend fin et laisse enfin place à l’existence. ELLE termine sa toilette, s’habille et quitte la salle de bain. La journée sera longue. Le soir semble être si loin pour arriver au moment de leurs retrouvailles. ELLE descend, prend son sac, sort de la maison, se dirigeant vers l’arrêt du bus. Durant tout le trajet, ELLE est assise, regardant par la vitre, mais ne voyant pas les maisons qui défilent sous ses yeux. Ne voyant pas les rues et les quartiers qui se succèdent, ne remarquant pas les personnes qui s’assoient successivement à son côté. Le bus s’arrête, c’est le terminal. Les étudiants courent, marchent, se parlent, crient, rient, chantent, ELLE, ELLE avance en silence, un sourire sur son visage, ses livres serrés sur sa poitrine. *** — Hum ! Quel doux parfum ! C’est pour moi ! » La phrase la tire de ses songes. ELLE se retourne et voit Fred qui arrive à petites foulées, la rattrapant. Fred à vingt ans, il suit les mêmes études et aimerait bien pouvoir sortir avec elle. ...
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