Undead - Histoires de Sexe

Undead

— Waaaouuuh ! C’est vraiment trop bon ! J’ai jamais ressenti un truc pareil ! Emmanuelle se laissa tomber en arrière sur le grand canapé, puis soupira longuement avec un sourire et les yeux mi-clos, avant de finalement dégager quelques longues mèches blondes ébouriffées collées par la sueur le long de ses tempes et de ses joues toutes rouges. — Mouais, c’était pas mal… ricanai-je en renfilant mon caleçon et en contemplant sa poitrine magnifique. La jeune femme en connaissait un rayon, niveau cul, et même si je faisais fièrement tout un tas d’efforts pour laisser paraître que j’étais encore plein de ressources, je devais reconnaître qu’elle m’avait sévèrement épuisé aussi. Toujours à moitié extasiée, elle soupira une fois de plus. — Oh, Gufti ! J’adore quand tu me fais l’amour ! Personne ne m’a jamais fait jouir comme ça ! Bon, elle poussait quand même un peu, mais j’aimais bien… — Je t’apporte un apéro, ma puce ? Elle acquiesça en plissant les yeux dans un nouveau sourire tandis que je me traînais jusqu’au meuble-bar préparer deux cocktails qui allaient nous finir pour de bon. J’avais rencontré Emmanuelle quelques jours plus tôt, lors d’un repas chez un collègue, dont c’était la belle-sœur, ou un truc du genre. D’ailleurs, je l’avais engueulé, le collègue, de ne pas me l’avoir présentée avant. Une bombe comme elle, fallait pas la garder cachée ! Et depuis ce dîner, on passait toutes nos soirées et toutes nos nuits ensemble. Enfin, en tout cas, les nuits où elle bossait pas ; ...

... parce qu’avec son boulot d’infirmière, elle était obligée de travailler parfois en décalé. Je l’entendis derrière moi allumer la télé et zapper d’une chaîne à l’autre. — Glace ?— Oui, s’te plaît. La rejoignant, je déposai les deux apéros devant nous sur une petite table basse et me laissai choir à côté de son corps nu toujours brûlant. — Oh tiens, regarde ! Pour lui faire plaisir, je zyeutai la téloche qui nous racontait les infos de la fin de soirée : des mecs en blouse blanche dans un hosto qui essayaient de calmer des tout vieux tout énervés. — Eh ben ?— Tu reconnais pas ? C’est l’hôpital où je bosse.— Ah… euh… si, si… Elle monta le son en fixant toute son attention sur le reportage, tandis que je portais principalement la mienne sur son corps et son visage exquis. — … troubles inhabituels présentés par plusieurs patients du service de gériatrie de cet établissement. Peu rompu à une telle agitation, le personnel hospitalier a dû recourir à des moyens humains et pharmacologiques supplémentaires pour parvenir à…— C’est étonnant qu’ils m’aient pas appelée, tiens !— Ben t’étais en congé, aujourd’hui, non ?— Oui mais ça les arrête pas, d’habitude… Le reportage s’acheva sur un plan large d’une chambre à trois lits où roupillaient paisiblement trois vieillards perfusés de partout sous les yeux sévères d’une infirmière gradée ; et la voix du journaliste nous expliqua d’un ton inquiétant que tout semblait finalement rentré dans l’ordre. — Pour une fois qu’ils parlent de l’hôpital ...