Résonance primitive 5
Datte: 01/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... fraicheur à la nuit, et l’emmagasiner pour la journée. Pourtant, en dix ans, une fois seulement j’ai entendu une femme jouir. Une fois ! Bon, je ne compte pas mon ex-voisin du dessus qui est un cas à part. Mi-homme, mi-éponge (surtout à vodka), ce dernier avait le coït bruyant plus que nécessaire, et une partenaire trop portée sur la vocalise porno des années 80, doublé sans conviction. Une horreur ! Mais le gâteau moisi sous la cerise pourrie, c’était son lit mal vissé et terriblement grinçant. Une rigidité structurelle trop lâche l’amenait à taper contre le mur sous le rythme de coups de reins bien trop bourrins pour être honnête. Tout l’enfer du tout en béton ! - Je peux te poser une question mon d’Jo ? - Vas-y ma belle. - Comment tu fais ? - Comment je fais quoi ? - Comment tu fais pour dormir dans ton canapé alors que dans ton lit, deux petites minettes se frottent et n’attendent que toi ? Un coup d’œil à Solène me suffit pour voir qu’elle n’est pas en accord avec Manon. - C’est ton délire ça, pas celui de ta copine. - Solène ? Une fois que sa chatte est inondée, tous les délires lui sont bons. Elle devient un objet ouvert à tous les vices. Hein gourmande ? Là, Solène écarquille les yeux vraiment gêné, et pique un fard spectaculaire. Manon jubile, se régale de la mettre mal à l’aise. C’est son péché mignon. Dans mes délires de mécréant, je l’imagine à confesse, à genoux, les mains jointes, et déversant son flot de pêchés de chair et de luxure dans l’oreille d’un prêtre ...
... à sa merci. J’imagine des paroles salées, dans une voix de sucre, expliquant la douce damnation qu’est de sentir en elle des hommes de tout âge se décharger. Elle me fait rêver… - Bien, bien, bien ! Avant que tu ne t’étendes sur le sujet, et bien que votre proximité soit des plus rafraîchissantes, je crois qu’il est temps pour vous d’aller retrouver fissa vos géniteurs. Les provocations de Manon, bien que toujours douce à mes oreilles, étaient devenues comme ces caresses souvent prodiguées, que l’on attend sans surprise, mais sans bouder son plaisir pour autant. Alors, quand d’une voix posée, sérieuse, et ne permettant aucun doute, elle me lâche ; - Tu peux me faire tout ce que tu veux. Absolument tout. En insistant sur le « absolument tout », c’est comme un grain de sable qui me raye le cerveau. Il n’y a pas ce petit sourire habituel ouvrant à l’esquive facile. Cette phrase hors propos et en décalage dans le ton, me coupe toute réplique. Je reste muet, affrontant son regard d’où a disparu la gamine espiègle qui s’amuse à me tourmenter. Sait-elle déjà que j’envisage de lui céder ? Je réplique cinglant, plus que je ne le voulais ; - Cassez-vous les filles ! Oui… mais non. Impossible pour elles de rentrer chez elles en robe beaucoup trop moulante. La retraite précipitée de leur soirée pyjama leur a fait abandonner sur place leur tenue de jeune fille modèle et sage. Je fais donc le taxi, après avoir cédé à leur supplique, et les trimballe à l’arrière de ma bagnole jusque chez ...