De Julien à Julie (15)
Datte: 10/09/2017,
Catégories:
Transexuels
De Julien à Julie – 15 Avis aux lecteurs: À titre d’expérimentation, dans cet épisode, je mets entre crochets [] le numéro du chapitre évoquant un personnage ou un évènement. Cela pour permettre une meilleure compréhension du contexte tout en évitant d’avoir à relire les quatorze chapitres précédents celui-ci, ce qui peut être rébarbatif. Faites moi un retour sur cette initiative à travers vos commentaires (en positif ou négatif). En vous en remerciant par avance- Yphos _________________________________________________________________________ Au réveil, ma sœur se blottit contre ma poitrine et je suis heureux de sa présence auprès de moi [14]. Toutefois, il me faut me préparer pour aller à la fac. J’ai une journée chargée ! Outre les cours, je dois aller chez maman, et ce soir Carole [10] doit venir passer la soirée ici. Lors du petit déjeuner que nous prenons ensemble, j’expose mon emploi du temps à ma sœur. Et évoque la visite de la prof qui s’est attachée à moi. Elle me demande : — Veux-tu que je vous laisse ? Mais … Je ne sais pas où aller ! — Non Mathilde ! Priorité à notre famille ! Je vais la prévenir, on verra ce qu’elle décide de faire. — A propos de la famille comme tu le dis, j’ai repensé au comportement curieux que maman avait ces derniers jours. Elle semblait désolée à mon encontre, sans que je ne sache pourquoi ! Quant à Arnaud, il semblait me fuir. Je commence à comprendre maintenant ! — Ne t’inquiètes pas soeurette, je vais en savoir plus tout à l’heure. Ce ...
... que je te demande, c’est de ne pas les contacter. Ni l’un, ni l’autre ! Tu me le promets ? — Promis ! Tu reviens à quelle heure ? — Probablement vers seize heure ! Veux-tu que je te ramène quelque chose de la maison ? Des fringues ou autre chose ? — Je … Je ne sais pas, pourrais-je t’emprunter quelques affaires, éventuellement? — Ma garde robe t’est ouverte ! Il est vrai que dans le passé, c’est moi qui lui avais chipé des sous vêtements [1] en enfilant ses bas. Quel moment de honte j’avais pu éprouver quand elle m’avait surprise. Heureusement que, désormais, j’ai appris à assumer ma féminité! J’ajoute : — Fais comme chez toi ! Tu peux aussi m’avancer dans le ménage si tu veux ! Je suis heureuse de la quitter sur son sourire et du long baiser qui s’en suit. Arrivée à proximité de la fac, je m’assieds sur un banc et appelle Carole au téléphone. Elle me répond brièvement : — Attends, je suis en train de me garer ! Oh, mais je t’aperçois ! Comme tu es belle ma chérie ! — C’est gentil de me dire ça ! Reste dans ta voiture le temps que nous discutions. Il ne faut pas que l’on nous voie trop proches l’une de l’autre. Ah ! Ça y est ! Je te vois, mais restons discrètes ! Nous n’échangeons pas de signe, juste des regards furtifs, pouvant passer pour être dus au hasard.. J’enchaîne : — On doit se voir ce soir, mais ma sœur est à la maison, je t’expliquerai … — Je suis déçue ! Je voulais tant passer la soirée avec toi ! — Tu sais, Mathilde est très discrète et très tolérante, donc je ...