1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 04/11/2019, Catégories: f, ffh, Collègues / Travail volupté, photofilm, Oral init,

    ... d’elle-même une petite voix lui glissa que, si elle avait eu ne serait-ce qu’un de ces deux membres sous la main, elle l’aurait mis ailleurs que dans sa bouche. Elle frissonna et ramassant son vêtement qui gisait sur le tapis, elle le jeta sur ses épaules et monta se coucher. — Mireille ne m’a pas appelée. Elle ne viendra pas demain. Dommage. J’irai aux morilles toute seule, pensa-t-elle avant de sombrer dans le sommeil. Cette nuit-là, pour la première fois depuis bien longtemps, son sommeil fut réparateur. Contrairement à son habitude, elle ne prit pas de somnifère, et n’en eut pas besoin. Elle fut réveillée par le téléphone vers 10 h. — Bonjour c’est Mireille. Comment vas-tu ?— Bien. Je me suis couchée tard hier soir. Mais le traitement a bien fonctionné. Ça en valait la peine.— Bravo tu progresses vite. Tu es encore couchée si je comprends bien ?— Oui. Personne ne m’attend aujourd’hui.— Si, moi. Pour déjeuner. Je te présenterai l’heureux élu. Il s’est arraché du lit ce matin aux aurores et il a ramené un plein panier de morilles. Je fais un poulet avec, ça te va ?— Bien sûr. Vers quelle heure ?— Midi, midi et demi.— D’accord mais j’amène le dessert. Il y a un pâtissier à côté de chez moi, un fraisier ça ira ? Je dois avoir à la cave du Sauternes que mon père avait acheté. Il est super. Ça se mariera bien ensemble.— OK pour tout. À tout à l’heure je t’embrasse.— Bisous. Aline composa le numéro de la pâtisserie et passa sa commande pour être sûre d’être servie à midi. Elle ...
    ... se leva et passa à la salle de bain. Elle resta longtemps sous la douche, profitant de la grosse éponge douce avec laquelle elle se lavait pour se câliner un peu. Son corps réagissait bien et elle se sentait, pour la première fois depuis bien longtemps, bien dans sa peau. Les meilleures choses ayant une fin, elle se rinça, ne put s’empêcher au passage de tester le jet de la douche sur ses seins et sur son sexe, ferma les robinets et se sécha. Reposée, détendue, elle se dirigea vers sa chambre, et se planta nue devant la psyché. — C’est vrai, ce que te disais, Mireille. Tu es faite pour l’amour, ma fille. Il va falloir penser à ne plus perdre trop de temps. Elle rit de se parler à haute voix. — Je deviens gaga ma parole. Je vais devoir faire attention. Elle ouvrit les portes de son armoire, et resta longtemps à chercher ce qu’elle pourrait bien se mettre. Le soleil qui entrait par la fenêtre grande ouverte lui chauffait le dos. Elle se décida donc pour quelque chose de léger. Elle choisit un body à manches longues en mousseline vert d’eau. Il moulait son corps à la perfection, la dispensant de porter un soutien-gorge. Il était juste assez opaque au niveau de ses seins pour qu’elle puisse se passer d’un chemisier, lui permettrait malgré tout de quitter sa veste, si le besoin s’en faisait sentir, sans pour autant qu’elle soit comme nue. Elle pensait bien cependant que ce ne serait pas mettable n’importe où, en tout cas pas pour aller au travail. Elle l’enfila, vérifia dans la ...
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