1. Ce n'était qu'une simple soirée (4)


    Datte: 05/11/2019, Catégories: Hétéro

    Je m’engouffre dans un tea-room, prends trois cafés de suite avant d’appeler un taxi. Je rentre chez moi, déphasé et hébété. Je branche mon téléphone. J’ai un message de Vanessa qui me dit qu’elle est libre mercredi car elle n’a pas cours. Et plusieurs de Jessica qui n’a qu’une envie, me revoir. Je ne réponds ni à l’une ni à l’autre. Je vais prendre une douche presque froide avant de faire le point. La situation reste sous contrôle malgré tout. Je psychotise sur la possibilité qu’une telle demeure puisse avoir une surveillance avec caméra. Mais de toute façon, le mal est fait. Si je suis viré lundi, je saurai pourquoi. Je parle avec mes enfants au téléphone puis je m’endors sur le canapé. Le stress a, sur moi, un effet soporifique. En fin de journée, à tête reposée, je me surprends cependant à penser à revoir les deux jeunes femmes. Fuite en avant ? Goût du risque ? La nuit que je viens de passer comporte bien assez d’ingrédients pour me guérir de toute poursuite de telles aventures. Mais mon nouveau célibat agit désormais sur moi comme un poison dans mes veines. Aussi, vers 21h, je prends mon téléphone et écris à Vanessa que j’aimerais bien la voir mercredi et que nous pourrions manger ensemble à midi. Elle accepte. Pour Jessica, une rencontre est plus compliquée. Parce qu’elle souhaite coucher avec moi. Parce qu’il est hors de question que je retourne chez elle ou qu’elle vienne chez moi. Parce qu’il faut trouver un lieu confortable et du temps. Elle me dit qu’elle va y ...
    ... réfléchir. Et je ne peux m’empêcher de prier pour qu’elle trouve une solution quand elle m’écrit qu’elle a "agréablement mal au cul" et qu’elle veut réessayer. Aussi égoïste que cela puisse paraitre, j’abandonne ensuite toute idée de rédemption. Je ne baisais plus depuis plusieurs mois. Je fonce. Je réfléchirai après. Lundi matin, j’ai le cœur qui bat la chamade lorsque je vais prendre le café. En regardant le boss, je ne peux m’empêcher de penser à sa fille. Je fais mon possible pour l’éloigner de mon esprit durant quelques minutes, mais les flashes de la nuit reviennent, aussi agréables que déplacés. Il ne remarque pas mon trouble, heureusement. Je mets tout en œuvre pour m’enfermer dans ma bulle au travail, le lundi comme le mardi. Il m’arrive parfois de me plonger ainsi, presque à corps perdu, dans mes tâches professionnelles. Mes collègues savent alors qu’il ne faut pas m’adresser la parole. Ils posent des feuilles sur mon bureau et je fais le nécessaire. Ils acceptent d’autant plus facilement mon état que j’abats une somme considérable de travail car je ne compte pas mes heures. Le soir, vanné, je me couche tôt. Je me masturbe en pensant aux deux filles. Mercredi matin, je fais la grasse matinée. Presque 12h de sommeil d’affilée. Je suis réveillé par un message de Vanessa : "coucou. tjrs ok pour se voir?" "biensur. je tinvite o resto. 11h30?" "ok. tu peu me prendre ché Jennifer?" Je clique sur le prénom de son amie et l’adresse de son domicile apparait sur l’application de ...
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