Le pacte des cinq sens - Histoires de Sexe

Le pacte des cinq sens

Laissez-moi vous raconter comment j’ai utilisé les fantasmes de mon mec. Son fantasme, c’est la sodomie. Je le sais, il m’a déjà proposé par des voies à peine détournées de me faire l’amour dans cet endroit si intime, et semble-t-il, si excitant pour lui. Je le lui ai toujours refusé et je sais pourtant qu’il en meurt d’envie. Alors, de bon matin je lui ai susurré avec un air coquin que j’accepterai qu’il me prenne par mon petit trou et il était prêt à s’exécuter sur le champ, tu penses ! — Comment ça, dit-il, tu veux ou pas ?— J’accepte sous certaines conditions, tempérai-je.— Qu’est-ce que ça veut dire, tu veux me demander un truc insensé ou quoi ? Je tranchai abruptement : — Laisse-moi te dominer aujourd’hui, et demain je suis ton esclave, tu me traites comme tu veux, tu me prends comme tu veux, c’est toi qui choisis la position…— Ho là ! Tu es sûre de ce que tu dis ou c’est du bluff ?— Non, je suis très sérieuse, dis-je avec piquant.— Et ça veut dire quoi me dominer : je dois faire le ménage ?— T’es bien un mec. Non, je te domine sexuellement, bien entendu, rétorquai-je en esquissant un léger sourire.— Mouais… laissa-t-il échapper en faisant une moue perplexe.— Je te laisse réfléchir, assénai-je comme pour couper court à ses divagations. A vrai dire, il n’a pas réfléchi longtemps : une telle occasion était beaucoup trop tentante pour assouvir l’envie la plus folle qui le dévorait : utiliser mon corps comme une source infinie de plaisirs… J’ai posé mes conditions : ...

... interdit d’avoir un orgasme sans mon autorisation et il devra me laisser mener toutes les opérations. S’il tente de rompre notre pacte, il pourra dire adieu à mon charmant petit cul ! Le soir, il fit une drôle de tête lorsque je lui ai demandé de m’aider à l’attacher avec une paire de menottes aux barreaux du lit, les mains dans le dos. — T’es dingue ou quoi ? me dit-il. Et si tu te barres ? Et puis où t’as trouvé ça ?— Hou hou, fis-je, mon gros mâle aurait-il peur ? Et tu sembles oublier que c’est la condition pour que je devienne bientôt… ta chose, dis-je dans un chuchotement. Blessé dans son orgueil ? Impatient d’assouvir ses pulsions ? En tout cas, il accepte. Une fois attaché, je mets un bandeau noir sur ses yeux malgré ses protestations. — Ce n’est pas une exécution ? me dit-il presque inquiet.— Mais non ! Ce soir, c’est moi qui décide ce que tu vois, ce que tu entends, si tu dois me toucher et pour l’instant tu n’as que le droit de respirer et sentir. Le ton était donné. Je suis sortie sur-le-champ de la pièce. Dans la salle de bains, je me débarrasse de ma nuisette et parfume délicatement mon cou et mes seins avec ce flacon que je n’avais plus ouvert depuis des années. Un parfum d’adolescente, un parfum tendre et sucré. A mon retour, il a l’air un peu agité et pas très rassuré. J’approche ma poitrine nue, ferme et généreuse, invisible pour lui, aveuglé qu’il est par le bandeau qui recouvre ses yeux. Lorsque sa narine commence à enfler de cette odeur profonde et juvénile, ...