1. Le fabuleux destin de Brandon


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, hh, hbi, voisins, Collègues / Travail Oral humour,

    Sept heures et demie, un arrêt de bus, une ville qui émerge lentement des profondeurs obscures de la nuit. Brandon, bel homme, musclé, la trentaine se rend comme chaque matin à son travail chez Brandy & Burnes. Son regard embué par le sommeil s’adapte lentement à la lumière du jour naissant. Les nuits de Brandon sont courtes : non pas parce qu’il est dans l’obligation de remplir le fameux devoir conjugal qui s’impose à tous les couples mariés (Brandon est l’archétype même du célibataire qui profite de la vie), mais il est témoin du devoir anal (ne pouvant pas qualifier ce devoir de conjugal) des voisins gays du quatrième. Leurs ébats durent toute la nuit. Il se rappelle toujours de sa grand-mère qui lui a confié que pour séparer des chats en rut, un bon sceau d’eau fraîche suffit à calmer les chaleurs les plus tenaces. Brandon s’imagine débarquant dans la chambre de Duke (le voisin homosexuel) et son petit ami Craig, brandissant une lance incendie et venant éteindre le brasier ardent : cause de tant d’insomnies. L’arrivée du bus arrache notre héros à ses idées de vengeance humide. Il oblitère son ticket et cherche une place au fond. C’est à ce moment qu’il rencontre Alexandra, la douce et tendre technicienne de surface qui travaille aussi chez Brandy & Burnes. Brandon adore cette nymphette, notamment sa poitrine saillante de jeune fille. Il a déjà essayé de la draguer maintes fois, sans succès. Elle est déjà prise malheureusement (et par derrière elle adore ça). Il lui glisse ...
    ... un bonjour sensuel et appétissant. Pourtant Alexandra ne semble pas réagir, elle a l’air triste. Intrigué mais méfiant, Brandon s’assied un peu plus loin. Ils sortent tous deux à la station Chatisse, Alexandra la première. Le célibataire s’approche doucement de la belle plante. — Alexandra, ça ne va pas ? Surprise, elle se retourne et dévoile son visage baigné de larmes. — Mon dieu, Brandon, je suis désolée pour tout à l’heure mais Johnny, mon petit copain, m’a larguée.— Oh oui… c’est terrible, répond son confident d’un ton cachant un certain enthousiasme.— Il m’a quittée pour cette gourde de Cassandre, dit-elle en sanglotant, mais pourquoi Brandon ? Pourquoi ? À cette question en suspens, Brandon se rapproche d’Alexandra, prend sa main droite, la pose sur sa poitrine et déclare : — Parce que c’est la vie Alexandra ! Elle est noyée dans les profondeurs des ses yeux bleus ; lui, hypnotisé par son décolleté pigeonnant. Leurs lèvres se rapprochent mais au dernier instant, la jeune fille baisse la tête et murmure : — Non, Brandon cela ne se peut, pas maintenant…— C’est pourtant la réalité Alexandra ! Choquée par ce propos, elle se tourne et essaie de contenir ses larmes : — Non, notre amour est trop artificiel, désolé. Elle s’enfuit en courant laissant Brandon seul au beau milieu de la rue. Le soir venu, Brandon se dépêche de rentrer chez lui. Face au constat tragique de sa vie amoureuse hétérosexuelle déchue, il tente de se remonter le moral comme il peut. En général, c’est des ...
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