1. Évolution d'une femme


    Datte: 08/11/2019, Catégories: fh, fagée, extracon, cocus, Collègues / Travail hotel, amour, massage, Oral pénétratio, extraconj,

    Ouf ! Je sors d’un interrogatoire qu’on peut qualifier de serré. Oh non, pas la police ni rien de si officiel, simplement le nouveau président-directeur général de l’entreprise pour laquelle je travaille au poste de secrétaire de direction attachée au service exclusif du président. Il ne s’explique pas le salaire que m’avait octroyé son prédécesseur ! Pour lui, une secrétaire de direction d’un groupe de 290 employés ne peut prétendre à plus de 4000 euros mensuels, et c’est vrai que je suis bien au-delà de ces valeurs. Le ton était incisif, dur même à certains moments. Il ne veut pas croire que moi, Sabine Gautier, 50 ans le mois prochain, 1,60 m, 57 kg, femme mariée et mère de trois enfants maintenant grandis et indépendants, brune par la grâce des colorations qui masquent mes cheveux blancs, moi, Sabine Gautier, j’aurais pu envoûter son prédécesseur au point de me faire allouer un salaire de 8000 € par mois. À voir sa tête, il est convaincu que comme ce n’est certainement pas sexuel, il doit y avoir une embrouille sur laquelle il voudrait bien mettre le doigt. Il a tort. J’ignore si M. Descamps, notre nouveau président, va me conserver comme secrétaire attachée à sa personne ; je ne me sens pas d’atomes crochus avec lui. L’ancien président, Marc Lefeuvre, était mon patron, mon ami et mon amant. Avec lui, la vie d’entreprise demandait à la fois une grande rigueur pour tout organiser autour de lui, beaucoup de disponibilité – nos horaires étant très flexibles – et une ...
    ... passion qui s’exprimait dans le travail et dans le sexe. Marc est mort le mois dernier dans un accident d’auto. Il roulait trop vite. Il venait me chercher chez moi pour partir en séminaire sur Paris. Mon mari et moi avons suivi son enterrement et nous avons pleuré cet ami trop tôt disparu. Sa femme s’est montrée glaciale à mon égard ; pourtant, je doute qu’elle ait connu notre liaison, contrairement à Pascal, mon époux. Je pense qu’elle trouvait juste que j’avais trop de place auprès de son mari. C’était vrai, Pascal me le reprochait parfois. Il est peut être souhaitable que je revienne en arrière pour expliquer cette curieuse situation. En réalité, c’est plus de quinze ans en arrière qu’il faut remonter. À cette époque, nous venions d’arriver à Bordeaux ; mon mari était commercial dans une petite structure locale, et moi j’enseignais dans le privé après avoir d’abord stagné comme stagiaire dans le public, puis travaillé comme secrétaire de direction, déjà, dans une entreprise de la région de Toulouse. Notre déménagement à Bordeaux m’avait fait quitter cette société et, à l’époque, j’avais préféré retourner vers l’enseignement. Le patron de Pascal lui a proposé l’année suivante de racheter sa société. Nous en avons longuement parlé et nous avons fini par faire une proposition nettement plus basse que ce qu’il en demandait. La négociation a été longue, mais l’homme voulait quitter la région et nous avons eu gain de cause. J’ai de nouveau quitté l’enseignement et je suis venue ...
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