1. Une nuit passée dans le noir (1)


    Datte: 11/11/2019, Catégories: Transexuels

    Je me trouvais dans un bar, dans une ville que je ne connaissais pas. J’avais dû m’y rendre pour mon travail (je devais très souvent me déplacer dans le cadre de mon job) et j’allais passer la nuit dans cet hotel miteux que ma secrétaire m’avait trouvé. C’était une petite ville de campagne et, forcément, le seul hotel de la localité était pourri. Je n’avais aucune envie de dormir là. Et puis, j’avais d’autres envies pour ce soir. Des envies plus… charnelles… J’avais remarqué cette magnifique créature accoudée au bar. Elle avait un je-ne-sais-quoi qui avait attiré mon regard. Une poitrine abondante comme je les aimais, un cul rond et bien ferme, une chevelure brune qui lui descendait jusqu’aux reins, des yeux en amandes d’un bleu clair électrique. Jamais je n’avais vu des yeux pareils. De temps à autres, elle me lançait des regards furtifs, ce qui a finit par m’encourrager à l’aborder. Je me suis avancé jusqu’au bar, me suis placé juste à côté d’elle. «- Salut, ai-je lancé. - Salut, mon beau, me répondit-elle d’une voix chaude. - Tu habites ici ? - Oui, pourquoi ? m’a-t-elle questionné. - Comment se fait-il qu’une créature aussi séduisante habite dans un bled aussi miteux ? - C’est parce que le « bled miteux » est beaucoup plus tranquille. Et toi, qu’est-ce qui t’ammène ici ? - Le boulot. - Et tu dors à l’hotel de la ville ? demanda-t-elle. - Faut bien. - Bon courage… a-t-elle fini par lâcher.» Elle m’a regardé longuement. J’avais l’impression de me faire scanner par ses ...
    ... yeux. «- T’es pas mal foutu, a-t-elle constaté.» Je n’en croyais pas mes oreilles. Je m’étais approché d’elle pour la draguer et, finalement, c’était elle qui me draguait. Elle n’avait visiblement pas froid aux yeux. J’espérais qu’elle n’ait froid nulle part. «- Combien de temps restes-tu ? questionna la demoiselle. - Je repars demain après-midi. - Tu ne vas quand même pas aller dormir dans cet hotel ? Tu vas attraper des saletés, là-bas. - Je n’ai nulle part où aller, malheureusement. - Tu pourrais venir chez moi…» Elle était directe. Elle me plaisait vraiment. «- Tu ne me connais même pas. - Toi non plus. Et ce n’est pas une mauvaise chose, lança-t-elle. - Tu habites loin ? - Pas vraiment, non, a-t-elle dit, en étouffant un rire.» J’ai appelé le barman pour payer nos consommations puis nous sommes sortis dans la rue. Elle m’a pris par la main, m’a invité à traverser la route et a ouvert la porte de la maison qui se trouvait vis-à-vis du bar. Elle vivait juste en face. Elle a refermé la porte derrière moi et s’est jetée sur mes lèvres pour m’embrasser. Sa langue s’est introduite dans ma bouche avant même que je n’aie pu faire quoi que ce soit, avant que je n’aie pu comprendre quoi que ce soit. «- Tu n’aimes pas perdre de temps, toi, dis-donc, lui ai-je dit, alors qu’elle me laissait reprendre mon souffle. - Je n’ai pas le temps, tu repars demain. Tu n’as pas envie ? - Si. Plus que jamais.» Elle m’a embrassé à nouveau. Longtemps. Sa langue fouillait ma bouche dans tous ses ...
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